Alors que la loi Macron va être examinée à partir du 22 janvier devant l’Assemblée nationale, les lobbys s’agitent en coulisses. A commencer par ceux de l’habillement, qui estiment que douze dimanches, c’est peut-être trop.
La Fédération nationale de l’habillement a fait parvenir aux députés des propositions d’amendements visant à défendre le commerce indépendant de centre-ville. Partant du constat que 13 000 magasins indépendants ont fermé en 2013 dans le secteur de l’habillement, elle se désolidarise du lobby le Conseil de commerce de France qui rassemble 770 000 entreprises et 3,3 millions d’emplois. Point besoin de douze dimanches d’ouverture, comme le préconise la future loi Macron, cinq suffisent. "L’équité entre les commerçants, avec cinq dimanches pour tous et rien que cinq dimanches pour tous dans les zones non concernées par les dérogations doit être respectée pour préserver l’équilibre entre les différentes formes de distribution". Les professionnels de l’habillement trouvent même que la législation en vigueur est largement suffisante, car non exploitée dans toute sa dimension.