TRAVAIL DU DIMANCHE – Anne Hidalgo riposte. La maire de Paris a déjà eu l’occasion d’exprimer tout le mal qu’elle pense de la loi Macron, qui vise notamment àétendre jusqu’à 12 le nombre de dimanches travaillés par an. Un texte qui prévoit aussi la création de zones touristiques internationales par décret ministériel et non sur proposition du maire comme les zones touristiques actuelles.
Elle s’est exprimée le 6 décembre "contre l’idée qu’il puisse y avoir des zones internationales où ce ne serait pas le maire de Paris qui déciderait", se disant "diamétralement opposée" à l’idée de "se laisser dicter par décret la nature" de son "territoire". La veille, elle s’était fait l’écho d’un rapport d’élus parisiens, concluant que "les arguments économiques en faveur d’une ouverture dominicale plus large ne sont pas concluants". La maire "ne se laissera pas faire, quitte à ‘saisir le Conseil constitutionnel’", affirme même le JDD.
Et elle a décidé d’enfoncer le clou sur son compte Twitter, postant et retweetant plusieurs messages accompagnés d’illustrations qui vantent son action à la mairie de Paris, tout en rappelant que le dimanche sert à autre chose qu’à travailler. Elle a récidivé ce dimanche 14 décembre, histoire que le message soit bien clair :
Et Anne Hidalgo de rappeler que le travail du dimanche existe de toute façon déjà dans sa ville, évoquant sept zones touristiques qui intègrent des commerces ouverts toute la journée du dimanche, mais aussi les "71.200 salariés qui travaillent à Paris" ou encore tous les lieux ouverts dans la capitale:
Si l’extension du travail dominical a bien du mal à convaincre à gauche, l’opposition municipale menée par Nathalie Kosciusko-Morizet y est en revanche favorable sur le principe. "Anne Hidalgo continue de s’y opposer pour des raisons strictement politiciennes : il s’agit de sauver ce qu’il reste de son accord avec les écologistes et les communistes", déplore le groupe UMP dans un communiqué.