Finalement, le seul métier qui risque d’échapper, au moins pour un temps, aux appétits des grandes enseignes de la distribution, c’est… prisonnier de guerre ! |
À la suite de l’appel du Pape Benoît XV, soucieux du sort des prisonniers, les gouvernements des nations en guerre se sont engagés à respecter scrupuleusement le repos dominical de ceux-ci, rapporte Le Figaro du 25 octobre 1915.
«Le Pape, dans son empressement constant à procurer tout le soulagement possible au sort des prisonniers de guerre, a considéré récemment comme opportun d’adresser un appel chaleureux à tous les gouvernements des nations belligérantes, afin que, s’inspirant des principes de la religion et de l’humanité, lesdits gouvernements s’accordent pour décider que, dans tous les endroits sans exception où se trouvent des prisonniers de guerre, le repos dominical soit observé d’une façon absolue.
Nous sommes heureux d’annoncer que tous les gouvernements ont signifié de très bon gré leur adhésion à l’appel pontifical. Bien que beaucoup de ces gouvernements donnassent déjà un jour de repos aux prisonniers, le dimanche ou quelque autre jour de la semaine, tous ont pris l’engagement formel et réciproque d’assurer à tous les prisonniers le repos dominical, si nécessaire pour la vie physique et qui permet en même temps l’observance des devoirs religieux» écrit Le Figaro du 25 octobre 1915.