Laurent Berger, à Matignon, le 25 novembre. (archives)
Crédit : FRED DUFOUR / AFP
Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a estimé que les salariés travaillant le dimanche dans les magasins de bricolage devaient être remboursés de leurs frais de garde des enfants et de transport.
Des négociations entres les enseignes de bricolage et les syndicatsdoivent démarrer jeudi 9 janvier autour des contreparties prévues pour les salariés travaillant le dimanche, à la suite d’un décret, publié le 31 décembre, autorisant les magasins du secteur à déroger provisoirement au repos dominical.
Parmi les contreparties proposées d’ores et déjà par les enseignes, et qui doivent être au centre de ces négociations, figurent un doublement au minimum de la rémunération et un repos compensateur. « Mais nous, nous voulons autre chose: des prises en compte des frais de transport, des frais de garde. Nous voulons que le volontariat soit vérifié et soit réversible: que quelqu’un (…) volontaire un jour ne le soit pas toujours », a assuré Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur France Info.
La CFDT opposée à une généralisation du travail dominical dans le secteur de la distribution
La CFDT, qui est opposée à une généralisation du travail dominical dans le secteur de la distribution, souhaite également que les conditions des salariés de la sous-traitance dans le secteur du bricolage soient améliorées. Il a évoqué les salariés de la sécurité et du nettoyage « qui vont être concernés » par le travail dominical.
La CGT et FO ont affirmé qu’elles ne signeraient pas l’accord sur les contreparties proposé par les enseignes. « Nous verrons à l’issue des négociations la position retenue par les CFDT », a dit Berger.