Le conseil du commerce de france veut le travail du dimanche pour tous

Dans son communiqué ci-dessous, le CDCF appelle à l’ouverture à 12 dimanches par an, ce qui selon lui, devrait générer 20.000 emplois par an.

Si cette assertion était vraie, cela ferait belle lurette que des députés Mallié de tous poils se seraient pressés pour bricoler de nouvelles lois de « modernisation » du repos hebdomadaire. C’est l’occasion, d’ailleurs, de rappeler que la loi Mallié, qui nous promettait la création « de dizaines de milliers d’emplois », n’en a jamais créé aucun, mais n’a fait qu’augmenter la précarité et le mal-être des salariés.

Ce chiffre fantaisiste de 20 000 avancé par le CDCF n’est pas un chiffre net : il ne s’agit que de très hypothétiques créations, non diminuées des suppressions induites par ces créations. Les statistiques nous apprennent que les suppressions devraient même être supérieures aux créations, la norme courante étant la suppression de trois emplois dans le secteur traditionnel pour chaque création d’un emploi dans la grande distribution. Le CDCF adopterait-il les méthodes plus que douteuses du directeur de Bricorama pour tenter d’intoxiquer l’opinion publique ?

CDCF, 31/10/2012

OUVERTURE DOMINICALE : 20 000 EMPLOIS A LA CLEF

Dans le cadre de l’affaire BRICORAMA, le Conseil du Commerce de France rappelle qu’il est favorable à un assouplissement de l’ouverture des commerces le dimanche. Il a exprimé cette position, dans son Pacte pour le développement du Commerce : afin que le Commerce puisse s’adapter à l’évolution des modes de vie et à l’ambition touristique de la France, le CdCF propose que la législation actuelle soit assouplie. Ainsi, chaque commerçant devrait pouvoir ouvrir librement 10 à 12 dimanches par an. Cette souplesse générera 20 000 emplois temps plein.

La réglementation actuelle laisse apparaître une mosaïque de régimes spécifiques, l’environnement juridique, trop flou, aboutit à des situations de distorsion de concurrence. Le législateur pourrait fixer les conditions d’ouverture et laisser ensuite la décision à l’appréciation du commerçant.

« Nous souhaitons que chaque commerçant puisse, s’il le souhaite, ouvrir jusqu’à 12 dimanches par an. Nous souhaitons que cette décision soit libre, que le commerçant puisse apprécier cette opportunité lui-même, déconnecté de la volonté du Maire. J’ai soumis cette proposition le 23 janvier dernier au candidat François HOLLANDE qui s’était montré très ouvert et favorable à un assouplissement de la règle » déclare Gérard ATLAN, président du Conseil du Commerce de France.

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