La DARES publie dans son numéro 075 d’octobre 2012 son étude sur le travail dominical en France en 2012.
Dans cette étude bien structurée, il apparaît, entre autres conclusions, que le travail du dimanche « concerne donc d’abord les professions qui concourent à la continuité de la vie sociale, à la permanence des services de soins, à la protection et à la sécurité des personnes et des biens. Ces trois regroupements de professions concernent un peu plus d’un quart des salariés mais rassemblent la moitié des salariés qui travaillent le dimanche, et même 69 % de ceux qui le font de façon habituelle ». Ce point est très important, puisqu’il ne viendrait à l’idée de personne d’interdire aux infirmières de travailler le dimanche, mais que cet argument du nombre de personnes travaillant le dimanche est utilisé abusivement par les personnes qui veulent faire travailler le dimanche l’ensemble des professions, le plus souvent par cupidité ou appat du gain. Un autre élément saillant est que le travail dominical progresse régulièrement depuis le début des années 90. L’Etat ayant renoncé à son rôle arbitral, la concurrence des enseignes fait le reste. Et c’est ainsi que l’on voit aujourd’hui Bricorama ouvrir illégalement, au motif que ses concurrents sont ouverts légalement, par l’effet d’une loi bricolée par le député Mallié, avec le soutien actif de la présidence de la république de l’époque. Télécharger l’étude DARES |