Le moins compréhensible dans tout cela, c’est un chaud et un froid très concerté soufflé sur ce dossier. Un jour, le candidat Nicolas Sarkozy semble contredire le Président et faire marche arrière en disant à la télévision qu’il ne généralisera pas le travail le dimanche désavouant au passage son Secrétaire d’État, Frédéric Lefebvre ; mais le lendemain le Ministre du travail, Xavier Bertrand, reprend les rênes du dossier en volant au secours des grandes enseignes du bricolage tombant sous le coup de la justice.
Qui croire dans cette grande manipulation électoraliste des esprits pour faire croire aux uns qu’on est pour, aux autres qu’on est contre ? Personne n’est dupe : c’est à peu près la même stratégie sur d’autres dossiers sensibles de société où le candidat UMP annonce qu’il est contre, mais des proches, dans le même temps, font valoir qu’ils sont pour.