Les Echos Le Cercle, 20/02 – Martin Cyrulink
Le choix d’autoriser le travail le dimanche risque bien d’augmenter la disparition du petit commerce dit traditionnel, non attaché à un grand groupe, car l’argent dépensé le dimanche n’est plus disponible pour des achats similaires dans ces magasins dits « de proximité » le reste de la semaine.
Si la capacité d’achat et/ou d’investissement que les « enrichis » du dimanche est bien réelle, le pouvoir d’achat des attachés à la tradition chômée risque de disparaître.
Par ailleurs, la remise dans le circuit des échanges de l’argent perçu par les courageux du dimanche se tournera probablement dans des domaines de type confort ou luxe qui sont de plus en plus accaparés par les pays d’Asie. Cela mettra en déshérence les produits de 1re nécessité nationaux qu’avaient coutume d’acheter les paresseux de la tradition chômée. Ce qui met en péril la capacité nationale de respecter les fondamentaux économiques de l’IOS Table, notamment en son « I » (équilibre intérieur tout spécialement).
Ce travail du dimanche qui sectorise le pouvoir d’achat en déshabillant le petit commerce diminuera « mécaniquement » les échanges globaux sur 7 jours. Il diminuera la masse globale de circulation d’argent entre l’offre et la demande, et les risques de déplacements qu’il risque d’accroître, ce sont ceux de la circulation et de ses coûts supplémentaires, tant financiers qu’écologiques.
Le seul apport qui pourra être considéré comme positif par les pouvoirs objétisants c’est de promouvoir l’athéisme actif ! Si la vocation du travail dominical a pour but d’affaiblir la foi des fidèles croyants de toutes les religions, quelles qu’elles soient, on peut penser que le pari pour la manipulation des masses a toute chance de réussir !
Cette proposition faite au nom de la Liberté détruit en réalité les traditions. Avec cette proposition de Nicolas Sarkozy, on frise la question : « Quelle liberté accorder aux ennemis de la liberté ? »