CA VOUS REGARDE: L'INFO – Le 20/02/2012 – 20:41 :58 – Extrait

INVITE: Frédéric LEFEBVRE – Secrétaire d’Etat au Commerce, à l’Artisanat, aux PME, au Tourisme, aux Professions libérales, Services.

ARNAUD ARDOIN Frédéric LEFEBVRE, juste un petit mot. Est-ce que c’est le bon tempo de relancer ce type de débat pendant le débat présidentiel? Certains lui reprochent de relancer cette thématique pendant cette période? Est-ce que c’est le bon moment de parler de référendum, de travail dominical?

FREDERIC LEFEBVRE Ecoutez, d’abord si une campagne présidentielle n’est pas le moment pour donner ses idées, je ne sais pas quel est le moment pour le faire. Il se trouve que c’est moi qui ai lu le message du président de la République, ça se déroulait à Bercy, c’était les états généraux du commerce. L’ensemble des fédérations de commerçants qui réclament dans leur pacte compte tenu de la loi MAILLE dont vous avez rappelé les principes tout à l’heure avec notamment les 5 dimanches qui demandent plus de liberté et qui demandent 10 à 12 dimanches, l’ensemble des commerçants notamment moi, j’ai eu l’occasion sur le terrain souvent à Paris mais à Nantes ou ailleurs de voir des commerçants ou d’être interpellés par des commerçants se plaignant que la loi n’était pas appliquée de la même façon partout, que la loi les empêchait de travailler et de sauver leur commerce.

MAUD GUILLAUMIN Oui mais il faut faire une loi alors que la première n’est déjà pas appliquée. Ce n’est pas très logique!

FREDERIC LEFEBVRE Bien sûr que si elle est appliquée mais justement elle est appliquée parfois contournée et en offrant 5 dimanches, elle ne règle pas toutes les situations. Il y a des gens qui demandent à travailler plus. En l’occurrence, toutes les fédérations de commerçants demandaient 10 à 12. Le président de la République a répondu à une question très simple comme tous les candidats puisque tout le monde était interrogé et il a simplement dit quand on lui demandait quelle serait la mesure qu’il prendrait en premier qu’il prévoirait un élargissement et un assouplissement simplement parce que c’est plus de croissance, c’est plus d’emplois et c’est plus de pouvoir d’achat pour les salariés. Il faut bien comprendre et je crois que ça, c’est très important que nos compatriotes le comprennent, en quatre ans, on ne fait pas tout, on ne réussit pas tout. Une loi comme celle-ci, j’ai demandé moi-même à la fin du mois de décembre quand j’ai vu par exemple que Monsieur AYRAUL T par exemple à Nantes refusait à la veille de Noël aux commerçants de Nantes d’ouvrir le dimanche. Vous imaginez ces pauvres commerçants pendant la crise qui ne peuvent pas faire leur chiffre. Quand Monsieur DELANOË refuse dans la même zone touristique qui s’appelle «Paris respire» à un certain nombre de commerçants, des petits commerçants, commerçants de bouche, bouchers, boulangers, d’ouvrir, ça veut dire qu’il les empêche de vivre, qu’il les empêche de résister à la crise.

ARNAUD ARDOIN Votre dernier mot.

MAUD GUILLAUMIN Oui.

FREDERIC LEFEBVRE Et donc franchement, c’est bien le moment de parler des questions qui intéressent au quotidien nos compatriotes.

MAUD GUILLAUMIN Merci.

ARNAUD ARDOIN Merci, merci, sujet clivant.

FREDERIC LEFEBVRE C’est moi qui vous remercie.

ARNAUD ARDOIN A suivre, merci d’avoir répondu à notre question, Frédéric LEFEBVRE.

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