Une quinzaine de supérettes est ouverte le dimanche dans l’agglo chartraine. Parfois par choix. Souvent par nécessité.
Il ne compte plus ses heures de travail. Lahsen El Aouad, patron de la supérette Cocci-market à Lucé, assure à lui seul, tout le travail de son épicerie, située rue du maréchal Leclerc, à quelques mètres de l’entrée de Chartres.Dans son épicerie où les prix sont véritablement compétitifs face aux supermarchés, il fait tout. Il met en rayon, conseille les clients, s’occupe de la caisse, assure la gestion et la comptabilité…Les dimanches en famille, il ne connaît plus depuis longtemps. De 8 à 21 heures, il est présent dans son épicerie. Même le dimanche. Surtout le dimanche. Un choix uniquement économique.« Il faut être là, tout le temps pour le client »« C’est le meilleur jour de la semaine, surtout l’après-midi après 16 heures. » Sa recette ce jour-là dépasse largement celle de la semaine. « Je préférerais rester chez moi avec mes enfants comme beaucoup de monde, mais je ne peux pas me le permettre. »L’ancien patron du petit marché à Mainvilliers est contraint d’assurer une amplitude horaire monstre pour assurer au moins de quoi payer ses charges. « Il faut être là, être présent tout le temps pour le client. »20 à 30 % des acheteurs dominicaux ne viennent que le dimanche.
Plus qu’un plus, pour beaucoup de clients rencontrés, l’ouverture dominicale semble « une nécessité. » « C’est vraiment dommage que si peu de choses soit ouvertes le dimanche à Chartres », a-t-on souvent entendu.