Les détracteurs du travail du dimanche font monter la pression cette semaine. A Paris, l’intersyndicale du commerce Clic P ( CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD , CGC…) défère devant la justice une deuxième vague d’une trentaine de supérettes parisiennes qu’elle accuse d’ouvrir illégalement le dimanche. A Paris, le travail dominical n’est autorisé que dans certaines zones touristiques et le matin pour les commerces de bouche. Or, selon Clic P, une partie des supérettes demeurent ouvertes après 13 heures. D’autres ouvriraient successivement dimanche matin et lundi, passant outre l’obligation d’un jour de repos hebdomadaire. Deux audiences sont prévues demain et le 22 novembre. En février, l’intersyndicale avait fait condamner à des amendes plusieurs superettes, dont Franprix, G20 et Monoprix.
En parallèle, des sénateurs PC, présentent aujourd’hui, avec le soutien du PS, une proposition de loi réformant la loi Mallié de 2009. Le texte limite les dérogations aux établissements ayant une vocation touristique et interdit la délivrance d’autorisations administratives pour les commerces dans les périmètres à usage de consommation exceptionnel de Paris, Lyon, et Marseille. « Plus de 6 millions de salariés ont travaillé le dimanche en 2009 » affirment-ils.