En décembre 2010, un accord tripartite relatif au repos dominical avait été conclu entre l’agglomération de Rennes, le Medef et les organisations syndicales.
Tout allait pour le mieux, sauf que…
Sauf qu’avec le soutien du représentant de l’État dans le département, deux patrons ont rompu l’accord :
«un Intermarché et un Casino qui ne veulent pas appliquer cet accord, mettant en avant des raisons économiques. D’autant plus qu’ils ont reçu l’appui du préfet, qui refuse de rendre obligatoire l’accord local malgré les demandes».
Et cette semaine, l’exégète de Zadig et Voltaire et néanmoins ministre du commerce, Frédéric Lefebvre est, comme de bien entendu, venu apporter son soutien au préfet et aux deux patrons…
«élus, syndicalistes et simples militants de la cause dominicale ne décolèrent pas contre la décision de l’État. «C’est un déni de démocratie sociale», estime Eric Fouré, du collectif «commerce» de la CGT d’Ille-et-Vilaine, qui prépare une nouvelle manifestation pour le dimanche 20novembre. «Il y a un consensus des élus pour la fermeture dominicale, toutes tendances confondues» au nom notamment de la défense du commerce de proximité, renchérit Honoré Puil, vice-président PRG de l’agglomération rennaise, en charge de l’urbanisme commercial.[1]
Les élus, les syndicalistes, les salariés, la démocratie ?
Lefebvre s’en moque, toujours du côté du patronat…
En cas de défaite en 2012, on ne s’inquiète pas trop de la reconversion du ministre…