Fournitures scolaires : la ruée même le dimanche

La nouvelle république, 4/9

Châteauroux. Hier, les parents Lse sont pressés pour les derniers achats avant la rentrée. Affaire juteuse ? Carrefour, lui, a décidé d’ouvrir aujourd’hui.

 

Pierre Gérard, responsable des fournitures scolaires chez Carrefour : « C'est la ruée de dernière minute avant la rentrée de lundi. »

Pierre Gérard, responsable des fournitures scolaires chez Carrefour : « C’est la ruée de dernière minute avant la rentrée de lundi. » – (dr)

C’est une première à Châteauroux : l’hypermarché Carrefour du centre-ville ouvre ses portes à la veille de la rentrée scolaire. Philippe Gombert, directeur, motive sa décision : « Il y a une proposition du groupe. C’était à la discrétion des directeurs et j’ai validé cette démarche. » 
Autre question : quelles conséquences pour les mamans qui travailleront aujourd’hui, veille du jour J ? Le directeur se veut rassurant : « C’est sur la base du volontariat. Certaines employées n’ont pas d’enfant. J’ai aussi recruté des étudiantes et ce travail du dimanche sera récompensé par une prime. »Philippe Gombert est optimiste sur ce coup de pub : « Nous attendons du monde. Vous savez, il manque toujours un petit quelque chose… »

 » Les clients choisissent le moyen de gamme  »

Hier, déjà, il y avait foule dans les rayons. Pierre Gérard, responsable des fournitures scolaires et papeterie, évoque sans discrétion les tarifs : « Les cartables ont beaucoup augmenté, plus de cinq euros cette année. Mais je constate aussi que les sacs à petits prix sont difficiles à vendre. »
Sandrine, nouvelle castelroussine, fait ses achats dans l’urgence : « Normal, je viens de déménager et mon fils rentre en 6 e . J’ai deux enfants, il faut faire attention aux prix. » « Pour nous, le rush de la rentrée, c’est la dernière semaine d’août et la première semaine de septembre. » Pierre Gérard distingue trois catégories de clientèles : « Ceux qui achètent avant les vacances ; les autres pendant les vacances ; et ensuite les clients de dernière minute comme actuellement. Mais il y a moins de choix, surtout sur les produits de licences. » Difficile de savoir si la hausse du prix du papier conditionne les choix. « Elle a surtout été répercutée sur les agendas, cahiers sous licence. Elle n’a pas été répercutée sur nos produits qui sont fabriqués depuis longtemps, assure le responsable. Une chose est certaine, les parents choisissent des produits moyens de gamme plutôt que du bas de gamme, pour 50 centimes ou 1 euro, ils trouvent des fournitures qui durent plus longtemps. »

Jacky Courtin

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