Lundi 1er novembre, une manifestation pour protester contre l’ouverture de Saturn un jour férié a dégénéré. Des syndicalistes ont porté plainte. Ce jeudi, l’enseigne dépose plainte contre X pour violences sur trois membres de son personnel. Saturn brandit la vidéosurveillance pour soutenir sa version.
Coup de théâtre dans l’affaire qui oppose Saturn à des syndicalistes venus manifester contre l’ouverture du magasin, ce lundi 1er novembre. La direction de Saturn conteste la version des syndicalistes selon laquelle les vigiles auraient « provoqué des affrontements jusqu’à blesser légèrement un manifestant ». Dans un communiqué de presse envoyé ce jeudi, le directeur du magasin, Olivier Hervieu, explique que « le service de sécurité n’a fait que barrer l’accès du magasin aux manifestants qui tentaient de s’y introduire de force. Les vigiles ont géré la situation avec le plus grand professionnalisme, sans répondre aux insultes et aux coups qui leur ont été portés ».
Le patron de Saturn Rennes ajoute : « Trois d’entre eux ont été blessés dans ces événements et ont eu, pour un agent deux jours d’interruption totale de travail (ITT), pour l’autre, un jour. » L’enseigne affirme avoir déposé une plainte contre X ce jeudi concernant ces violences présumées. Pour Olivier Hervieu la vidéosurveillance permet de soutenir sa version des faits : « On voit très clairement les manifestants tenter de pénétrer dans le magasin. Il y a un mouvement de foule. C’est à ce moment que mes hommes se font agresser ».
POLÉMIQUE AUTOUR DU TRAVAIL LES JOURS FÉRIÉS
Voilà qui tranche radicalement avec la version des syndicalistes. La CFDT avait dénoncé une attitude agressive des vigiles de Saturn, dont l’un d’entre eux aurait asséné un coup de poing à un militant. Les faits se sont déroulés lundi 1ernovembre lors d’une manifestation visant à protester contre l’ouverture du magasin un jour férié.
Honoré Puil, élu rennais en charge du commerce, avait critiqué l’ouverture de Saturn alors que l’ensemble des autres magasins de l’agglomération devaient baisser leur rideau, comme le stipule l’accord signé avec Rennes Métropole. La direction de Saturn Rennes précise à ce sujet que « l’ensemble des salariés présents le 1er novembre ont été volontaires. La majorité a été payée double, d’autres ont préféré récupérer les heures travaillées. »