![]() De gauche à droite, Pascal Barbé, Andrée Perreau et Paul Golain |
En parallèle de la visite d’une de ses responsables, la CFDT prépare une action contre le travail du dimanche.
Plutôt que d’avoir recours à du chômage, l’entreprise a mis en place, après négociation, une période de formation pour ses salariés. Dans le cadre de son tour de France, Annie Thomas, l’une des dirigeantes de la CFDT et vice-présidente de l’Unedic, fait étape mardi au sein de l’entreprise en question, la société Bataille, sur la zone industrielle de Port-Jérôme. La secrétaire nationale du syndicat, en charge des dossiers d’éducation et de formation professionnelle, prendra alors la mesure du dispositif mis en œuvre entre la direction et les salariés soutenus par la CFDT.
La concertation : c’est le credo du syndicat depuis longtemps. Et l’étape d’Annie Thomas la semaine prochaine en sera un signe. Elle sera aussi l’occasion pour Andrée Perreau, la secrétaire générale de la CFDT auHavre, Paul Golain, en charge des questions maritimes, et Pascal Barbé, le permanent du syndicat, de faire le point sur une rentrée marquée par l’inquiétude grandissante dans de nombreuses entreprises et plusieurs secteurs d’activités, comme la santé et le maritime, avec les incertitudes qui règnent sur le remorquage et la reprise des trafics portuaires. Une partie de l’industrie, elle aussi, doit faire face à un avenir incertain, comme l’automobile.
« D’autres secteurs vont plutôt bien, souligne Pascal Barbé, comme la construction qui continue de recruter. »
Haro sur le travail du dimanche
Autre cheval de bataille de la CFDT, le travail du dimanche. « Dans certains cas, c’est maintenant inscrit dans le contrat de travail des salariés. Conséquence, explique Andrée Perreau, les salariés n’ont pas de majoration salariale ».
Dans le cadre du mouvement national du mercredi 7 octobre, l’action, au Havre, devrait porter sur le travail du dimanche, une semaine avant la mise en service totale des Docks Vauban, le nouveau centre commercial ouvert chaque dimanche.
ST. S.