L’ancien chef de file du Parti socialiste hémois a pris du recul avec la politique, mais n’en reste pas moins un observateur attentif de la vie de ses concitoyens : « Un lundi en fin de matinée dans un supermarché local, juste avant les fêtes, je fais un achat dans un rayon spécialisé.
Devant mon étonnement de voir si peu de monde dans le magasin, j’interroge la vendeuse. « Le magasin était ouvert dimanche, les gens sont venus acheter hier », dit-elle. Je lui demande alors son avis sur le travail du dimanche. « J’ai des enfants en bas âge. J’aime mieux être avec eux et mon mari le dimanche. C’est vrai qu’on nous dit que le travail du dimanche, c’est sur la base du volontariat. Mais si je refuse, j’ai peur des conséquences ». Les consommateurs ne vont pas dépenser plus si le magasin ouvre le dimanche. Les surcoûts de fonctionnement liés à une ouverture le dimanche se répercuteront sur le prix des produits. C’est donc le consommateur qui paiera et ce n’est pas cette mesure qui va créer de l’emploi. »