Notre appel à la prudence n’était pas mal venu : d’après M. Karoutchi, lui aussi auteur en son temps d’une proposition contre le repos dominical, il serait « débile » de considérer que la ligne du gouvernement a changé. Il faudrait donc s’attendre à une nouvelle inscription de cette proposition déplorable à l’ordre du jour de l’Assemblée. Continuons à signer la pétition ! |
L’examen du texte sur le travail du dimanche provoque des remous à l’Assemblée. Mardi matin, une dépêche d’agence annonçait que le débat était reporté sine die alors que le débat était programmé le 15 janvier. Information qualifiée de « débile » par le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement Roger Karoutchi. Reste que le texte ne devrait pas être examiné avant fin janvier.
Grosse colère de Roger Karoutchi mardi matin à l’Assemblée. En cause, une dépêche d’agence qui annonçait en fin de matinée que l’examen du texte sur l’extension du travail dominical, initialement inscrit le 15 janvier au menu des députés, était reporté sine die. Information qualifiée de « débile » par le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement.
Reste que le texte ne devrait pas être examiné avant fin janvier. La proposition de loi UMP est ajournée notamment en raison des débats qui s’annoncent très houleux sur la réforme du travail législatif. La gauche a promis de livrer une bataille d’amendements contre ce projet de loi qui vise, selon elle, à « bâillonner » l’opposition. Deux semaines entières de débats – au lieu d’une initialement – sont d’ores et déjà prévues sur ce texte. L’examen du texte sur le travail du dimanche se retrouve donc de nouveau ajourné et n’apparaît pas à l’ordre du jour de l’Assemblée jusqu’au 25 janvier.
Jusqu’à présent, sa discussion à l’Assemblée nationale a été purement symbolique alors que le président Nicolas Sarkozy avait exigé qu’elle débute avant Noël pour ne pas donner l’impression de reculer. Les débats sur ce texte qui divise fortement la droite n’ont en effet duré que deux petites heures en soirée, le 17 décembre, dans une ambiance électrique qui a obligé la majorité à battre en retraite, officiellement pour « calmer les esprits ».