Trop nulle, la dernière manif des mercenaires de Confo ! Pas un seul Ministre pour venir encourager la direction du magasin à s’asseoir sur les lois de la République, pas un seul secrétaire d’Etat pour les haranguer au porte-voix, pas un seul député pour conduire les cars de Casto !… Mais que fait Clarisse Cofourier !! |
Castorama se remobilise pour le travail du dimanche
Une centaine d’employés de Castorama ont manifesté hier matin au centre commercial Paris-Nord 2 pour réclamer l’autorisation de travailler le dimanche.
L’Accès aux parkings et au coeur du centre commercial Paris-Nord 2 de Gonesse a été quelque peu perturbé hier entre 10 heures et 12 heures. Une centaine de salariés de Castorama, en gilets ou blousons bleu marine aux couleurs de l’entreprise, la supplique « Laissez-nous travailler le dimanche » inscrite sur leurs pancartes, ont manifesté à hauteur du rond-point d’Usines Center, ralentissant le trafic pour sensibiliser à leur cause un public plutôt compréhensif.
Un mouvement spontané, « sans représentants syndicaux ou de la direction » jurent-ils, décidé et organisé en fin de semaine par la jeune association « de salariés de Castorama Gonesse pour la liberté de travailler le dimanche ». Et rallié par une trentaine de collègues venus d’autres sites de la région Paris-Nord.
« Je préfère travailler ce jour-là et avoir un jour de repos en semaine »
« Notre magasin est fermé le dimanche depuis le 16 novembre, à la suite à sa condamnation par le tribunal de Cergy, à la demande du syndicat Force ouvrière , à 100 000 € d’astreinte par dimanche ouvert, explique l’un des responsables de l’association, Samuel Hurreau. A partir du 1 e r février, la direction ne nous versera plus notre prime de complément dimanche. Cette sanction va se répercuter sur nos salaires, à cause du manque à gagner, car le dimanche représente 20 % du chiffre d’affaires. Nous craignons aussi pour l’avenir de certains collègues, en particulier les étudiants, qui travaillent surtout le dimanche. »
« La fermeture le dimanche, cela équivaut à une baisse de salaire de 200 à 400 € par mois. Cela représente la moitié du prix de mon loyer, poursuit Mustapha, 33 ans. De quoi mettre en danger mon budget déjà serré. Je trouve cette situation d’autant plus injuste que, comme beaucoup, je préfère travailler ce jour-là et avoir un jour de repos en semaine. » « Ancien » du magasin de Gonesse, où « cela fait vingt-deux ans que l’on travaille le dimanche », Patrick, 49 ans, déplore que « depuis la condamnation qui a gelé toutes les embauches, seuls deux des dix-huit collègues en CDD sont toujours dans les effectifs ». « Et tous les extra sont sur la sellette », ajoute-t-il.
L’association n’entend pas relâcher la pression et prévient que d’autres manifestations dominicales devraient avoir lieu. « Nous attendons avec impatience l’examen et le vote à l’Assemblée nationale du projet de loi sur le travail dominical, afin que nos magasins puissent rouvrir ce jour-là », insiste Samuel Hurreau.
Le Parisien