Au château (l’Elysée), Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, se fait appeler « Le Cardinal » (On en a eu de meilleurs…) Selon M. Guéant, l’objet de la PPL Mallié est de régulariser une situation de fait, principe quelque peu dangereux s’il était étendu, par exemple, aux gardes à vues avec violence… Toujours selon M. Guéant, les considérations éthiques ont apparemment une importance équivalente à l’achat de canapés point de vue qui ne laisse de surprendre, surtout pour un Cardinal. Et de placer altièrement au passage qu’il est favorable à un « texte de liberté ». Bien. Mais pas la liberté des salariés. |
5 décembre 2008
Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée, était l’invité de l’émission « Face aux chrétiens » animé par Frédéric Mounier, le 4 décembre sur Radio Notre-Dame. Extraits.
« Il y a autre chose effectivement qui consiste pour l’essentiel à stabiliser juridiquement les situations existantes à savoir [que] dans les agglomérations d’un million d’habitants au minimum — il y en a quatre en France — , à permettre [que] sur l’initiative des maires en concertation avec les partenaires sociaux [qu’on puisse] ouvrir les commerces dans l’alimentaire. Ce qui veut dire quoi ? Tout le monde le sait bien en région parisienne, et c’est très clair aussi dans beaucoup de grandes agglomérations : il y a des commerces d’ameublement, de loisirs, de jardinage qui sont ouverts parfois au mépris de la loi ; il s’agit de leur donner des possibilités claires, juridiquement sûres, d’ouvrir ; il ne s’agit pas d’autre chose. »
« Il ne s’agit pas du tout de systématiser le travail du dimanche ; il s’agit d’épouser les souhaits des consommateurs. Vous faisiez allusion à ce sondage (Ipsos pour Radio Notre-Dame, Famille chrétienne, CFTC) ; j’en ai lu d’autres, nombreux sur ces sujets-là. On voit bien que la France urbaine est très attachée à ce qu’un certain nombre de commerces puissent être ouverts le dimanche. On peut le regretter ou non, mais il y a un certain nombre d’achats que l’on fait en famille quand la famille est regroupée. »
« Les considérations d’éthique dans une société sont évidemment respectables et doivent être prises en compte et je crois que c’est une responsabilité presque suprême du législateur et des responsables politiques. […] Je ne désavoue pas Patrick Devedjian. Ces considérations éthiques méritent respect, mais il y a d’autres considérations qui méritent d’être prises en compte et le fait d’encourager les familles aller s’acheter un salon lorsque la famille est regroupée le dimanche, ça n’est pas du tout contradictoire. »
« Je voudrais dire quelque chose de fort. Nous sommes pour une société de liberté et le texte qui est prévu permet à chacun de conserver sa liberté. »