COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE JEAN-PIERRE BLAZY
Maire de Gonesse
Gonesse, 3/12/8
Jean-Pierre BLAZY prend acte de la décision du Préfet d’autoriser
l’ouverture de Castorama Gonesse dès dimanche prochain
et appelle au rejet de la proposition de loi MAILLE.
Le 27 novembre dernier, le Conseil municipal a rendu à l’unanimité un avis favorable à la demande de Castorama Gonesse de dérogation au repos dominical. Suite à cette délibération et aux démarches de Jean-Pierre BLAZY auprès du Préfet du Val d’Oise, celui-ci a signé aujourd’hui l’arrêté autorisant l’ouverture de Castorama Gonesse.
Jean-Pierre BLAZY prend acte de cette décision qui va dans le sens de la sauvegarde des emplois et des salaires des personnels de Castorama. La fermeture le dimanche menaçait en effet de nombreux emplois et risquait également d’entraîner des pertes de revenus pour l’ensemble des salariés.
Depuis 1906, le repos dominical constitue une avancée majeure pour les salariés et les élus de Gonesse sont attachés à ce droit acquis de haute lutte. Pourtant, à l’heure où des emplois existants sont en jeu, où des familles sont menacées par des pertes importantes de pouvoir d’achat et où notre pays rentre dans une crise économique majeure, la responsabilité des élus locaux est de pérenniser les emplois et de défendre les salaires.
C’est pourquoi, Jean-Pierre BLAZY rappelle sa très ferme opposition à toute généralisation du travail dominical. Celui-ci doit en outre faire l’objet d’une majoration salariale et d’un repos compensatoire réels et significatifs pour les salariés.
La proposition de loi MAILLE (UMP) soutenue par le Gouvernement et examinée le 11 décembre par l’Assemblée nationale n’offre aucune garantie sur ces deux conditions essentielles. Elle ouvre au contraire la voie à un recul du droit au repos dominical pour les salariés. Aussi, Jean-Pierre BLAZY appelle les députés à rejeter cette proposition de loi inacceptable.
Enfin, le Maire de Gonesse souhaite vivement que Castorama, sur le même principe qu’Usine Center, s’engage sur de réelles contreparties au repos dominical en faveur de leurs salariés par la signature du Charte sociale prévoyant une majoration salariale et un repos compensatoire significatifs.