NOUVELOBS.COM | 02.12.2008 | 14:10
Un sondage montre que près de 2 salariés sur 3 (64%) ne sont pas d’accord pour travailler régulièrement le dimanche. Les Français sont 84% à considérer comme « primordial et important » que le dimanche reste le jour de repos commun à la plupart des salariés.
Cliché Reuters |
Les Français pensent qu’ils n’auront pas le choix
A la question de savoir s’ils seraient d’accord ou pas pour travailler régulièrement le dimanche, 64% des salariés se déclarent opposés à cette idée, sans distinction socioprofessionnelle majeure, contre 22% qui affirment le contraire, 13% qui travaillent déjà ce jour-là et 1% qui ne se prononcent pas, selon l’étude. La proportion d’opposants s’élève à 68,1% en Ile-de-France.
Interrogés sur le volontariat prévu dans le projet de loi en préparation sur le travail dominical, 63% des Français ne croient pas « qu’ils auront la possibilité de refuser de travailler le dimanche si l’employeur leur demande de venir ce jour-là ». Seulement 35% des sondés pensent le contraire et 2% ne se prononcent pas.
Sur un échantillon des seuls salariés, le scepticisme est plus fort chez ceux du privé (71%) que chez les fonctionnaires (63%). 85,3% des cadres supérieurs pensent même que les salariés n’auront pas la possibilité de refuser de travailler le dimanche si l’employeur le leur demandait.
Les moins opposés au travail dominical sont ceux qui ne sont pas encore ou plus dans la vie active: ainsi 35,7% des 15-19 ans et 34,9% des 60-69 ans sont d’accord pour travailler le dimanche, mais seulement 17,2% des 35-44 ans y sont favorables.
Politiquement, ce sont les partisans de Jean-Marie Le Pen qui sont les plus favorables pour « travailler régulièrement le dimanche » (46% des salariés), contre 26,7% des partisans de Nicolas Sarkozy, 22,1% des électeurs de François Bayrou, 13,7% de Ségolène Royal et 14,1% des électeurs extrême gauche, PCF, Verts, lors du premier tour des présidentielles 2007.
– Sondage réalisé par téléphone les 28 et 29 novembre auprès d’un échantillon national de 1.008 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.
l’article de France Info
France Info 2/12/08
Travail dominical: 84% des Français attachés au repos du dimanche (sondage)
PARIS, 2 déc 2008 (AFP) – Une majorité de Français (84%) considèrent comme « primordial et important » que le dimanche reste le jour de repos commun à la plupart des salariés », contre 16% qui estiment que cela est « secondaire », indique lundi un sondage Ipsos/CFTC/Famille Chrétienne/RCF/Radio Notre Dame.
A la question de savoir s’ils seraient d’accord ou pas pour travailler régulièrement le dimanche, 64% des salariés se déclarent opposés à cette idée, sans distinction socioprofessionnelle majeure, contre 22% qui affirment le contraire, 13% qui travaillent déjà ce jour-là et 1% qui ne se prononcent pas, selon l’étude. La proportion d’opposants s’élève à 68,1% en Ile-de-France. Interrogés sur le volontariat prévu dans le projet de loi en préparation sur le travail dominical, 63% des Français ne croient pas « qu’ils auront la possibilité de refuser de travailler le dimanche si l’employeur leur demande de venir ce jour-là ». Seulement 35% des sondés pensent le contraire et 2% ne se prononcent pas. Sur un échantillon des seuls salariés, le scepticisme est plus fort chez ceux du privé (71%) que chez les fonctionnaires (63%). 85,3% des cadres supérieurs pensent même que les salariés n’auront pas la possibilité de refuser de travailler le dimanche si l’employeur le leur demandait. Les moins opposés au travail dominical sont ceux qui ne sont pas encore ou plus dans la vie active : ainsi 35,7% des 15-19 ans et 34,9% des 60-69 ans sont d’accord pour travailler le dimanche, mais seulement 17,2% des 35-44 ans y sont favorables. Politiquement, ce sont les partisans de Jean-Marie Le Pen qui sont les plus favorables pour « travailler régulièrement le dimanche » (46% des salariés), contre 26,7% des partisans de Nicolas Sarkozy, 22,1% des électeurs de François Bayrou, 13,7% de Ségolène Royal et 14,1% des électeurs extrême gauche, PCF, Verts, lors du premier tour des présidentielles 2007. Ce sondage de l’institut Ipsos/CFTC/Famille Chrétienne/RCF/Radio Notre Dame a été réalisé par téléphone les 28 et 29 novembre 2008 auprès d’un échantillon de 1.008 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, dont 483 salariés, selon la méthode des quotas.
La république du centre, 2/12/08
Une grande majorité des Français attachés au Dimanche comme jour de repos
Une majorité de Français (84%) considèrent comme « primordial et important » que le dimanche reste le jour de repos commun à la plupart des salariés ».84% des Français se disent attachés au Dimanche comme jour de repos commun à tous les salariés, selon une étude Ipsos réalisée pour la CFTC, Famille Chrétienne, la RCF et Radio Notre Dame.
64% des personnes interrogées se disent clairement opposées au travail régulier le dimanche.
Ils estiment a contrario qu’il est difficile pour un salarié de refuser de travailler si son employeur le lui demande.
Le Dimanche est avant tout, et surtout, un jour de repos dont tous les salariés doivent bénéficier. C’est l’idée qui ressort de l’étude Ipsos. Pour 51% des Français, le dimanche comme jour de repos est « primordial » pour la vie familiale, associative, culturelle ou religieuse.
Une majorité des sondés (64%) déclarent ne pas être d’accord pour travailler régulièrement le dimanche. Ce qui apparaît surtout dans cette étude, c’est l’impossibilité pour ²un salarié de refuser à travailler ce jour là si son employeur lui demande. Cette impression est ressentie par 63% des Français. Ce scepticisme est d’autant plus fort chez les salariés du privé (71% contre 63% pour les salariés du public).
Cette étude a été réalisée entre les 28 et 29 novembre 2008 auprès de 1.008 personnes.
Ipsos, 2/12/8
Les deux tiers des salariés ne veulent pas travailler le dimanche
2 décembre 2008 – Selon le sondage
réalisé par Ipsos pour la CFTC, Famille Chrétienne, la RCF et Radio Notre Dame, les deux tiers des salariés s’opposent à l’idée de travailler régulièrement le dimanche. Ils tiennent au dimanche comme jour de repos commun, et se montrent sceptiques au principe du volontariat, estimant difficile pour un salariat de refuser de travailler ce jour là si l’employeur lui demande.
Le sondage
Une majorité de salariés sont opposés à l’idée de travailler régulièrement le dimanche
64% d’entre eux déclarent qu’ils ne seraient pas d’accord pour travailler régulièrement le dimanche, contre 22% qui affirment le contraire, sans distinction socioprofessionnelle majeure.
Un fort attachement au dimanche comme jour de repos commun.
Une large majorité de Français se déclarent attachés au dimanche comme jour de repos commun à la plupart des salariés (84%) ; ce sentiment est d’autant plus fort que la moitié d’entre eux (51%) affirment que le fait que le dimanche reste un jour de repos est primordial pour la vie familiale, associative, culturelle ou religieuse (contre 33% qui considèrent que c’est important mais pas primordial). Seulement 16% des personnes interrogées estiment que cela est secondaire.
Les Français se montrent sceptiques quant à la possibilité effective des salariés de refuser de travailler le dimanche si l’ouverture des magasins se généralisait ce jour-là.
Face à la question du projet de loi visant à l’ouverture des magasins le dimanche, une majorité de Français remettent en question la possibilité effective pour les salariés de refuser de travailler ce jour-là si leur employeur le leur demandait (63%). Le contexte actuel de crise économique et de montée du chômage semble en effet plutôt défavorable aux salariés dans les rapports sociaux. Ce scepticisme est logiquement plus fort chez les salariés du privé (71%) que chez les salariés du public (63%).
Etienne Mercier
Directeur Adjoint du département Opinion – Ipsos Public Affairs
Tenk-Leng Toan
Chargé d’études – Ipsos Public Affairs
Toutes les données…
Dates du terrain : Les 28 et 29 novembre 2008.
Echantillon : 1008 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 15 ans
et plus.
Méthode : Echantillon interrogé par téléphone
Méthode des quotas : sexe, âge, profession du chef de famille, catégorie d’agglomération et région.