En pleine crise mondiale, le gouvernement n’a rien de plus pressé que d’ouvrir les centres commerciaux le dimanche, et l’impose à grands coups de « pressions amicales » à sa majorité. Depuis l’étude du CREDOC, on sait que cela va créer du chômage. Depuis le sondage IFOP, on sait que cette mesure est rejetée, et qu’elle ne correspond à aucune attente du public. Depuis les deux rapports du CES, on sait qu’elle est socialement nuisible. Le « volontariat » énoncé par la proposition Mallié fait rire les cadres supérieurs à plus de 85%. La plupart des voix qui, dans ce pays, voient un peu plus loin que les chaussures du Président, se sont exprimées contre, quel qu’en soit le bord. Et pourtant, elle serait au programme de l’Assemblée pour le 11/12. Cherchez l’erreur. |
La proposition de loi sur le travail dominical examinée le 11 décembre
PARIS (AFP) — La proposition de loi UMP sur le travail dominical, qui divise la majorité, sera examinée le 11 décembre à l’Assemblée nationale, a-t-on appris mardi à l’issue de la conférence des présidents.
La discussion du texte de Richard Mallié (UMP) sera interrompue le 12 et reprendra les 16 et 17 décembre. Une séance sera éventuellement ouverte le lundi 15 si nécessaire, a-t-il été précisé.
« Malgré l’impopularité de ce texte, le gouvernement et sa majorité persistent et signent », a commenté le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault à l’issue de la conférence des présidents. Pour marquer le coup, M. Ayrault a proposé « de ne pas attendre le 15 mais ouvrir la séance le dimanche 14 ».
Une proposition refusée par Roger Karoutchi (Relations avec le Parlement) et jugée « pas sérieuse » par le chef de file des députés UMP Jean-François Copé, a rapporté M. Ayrault. « La bataille contre cette proposition est lancée », a indiqué à la presse le président du groupe PS, alors que le projet de libéralisation du travail dominical a provoqué la fronde d’une partie des députés de la majorité.