L’AFP relate la convention pour le dimanche, tenue le 9 décembre à Paris, réunissant toutes les tendances politiques, les organisations professionnelles, les associations citoyennes |
AFP, 10/12/08
Des patrons, syndicats et politiques unis contre le travail dominical
PARIS, 9 déc 2008 (AFP) – Des représentants patronaux, syndicaux et politiques de droite et de gauche ont dénoncé d’une même voix, mardi, la proposition de loi du député UMP Richard Mallié sur le travail du dimanche, en organisant « une convention nationale pour le repos dominical ».
« Organisations syndicales, patronales, politiques, plus nous serons divers et unis, plus nous aurons des chances de gagner ce combat », a déclaré lors d’une conférence de presse Marc Le Fur, vice-président de l’Assemblée nationale et principal opposant au sein de l’UMP au travail du dimanche.
Cette « convention nationale pour le repos dominical » a notamment réuni des représentants des cinq fédérations syndicales du commerce (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC et CFDT), des responsables patronaux de la CGPME et de l’UPA, ainsi que des politiques de droite et de gauche, à l’instar de Marylise Lebranchu, députée PS, Alain Vidalies, secrétaire national du PS en charge de l’emploi, Lyne Cohen-Solal, adjointe PS à la mairie de Paris, Nicolas Dupont-Aignan (DLR) …
« Avec cette loi, tous les achats réalisés le dimanche dans les centres commerciaux seront un simple transfert d’achats qui auraient été faits sinon dans des petits commerces, qui seront alors en grande difficulté », a expliqué Bernard Denis, président de la Confédération des commerçants de France (affiliée à la CGPME) .
« Notre message, c’est que toutes les organisations de salariés, les branches professionnnelles, et nous politiques, nous disons au gouvernement d’arrêter », a déclaré Alain Vidalies pour le PS.
Inscrite au départ à l’agenda de l’Assemblée nationale pour le 11 décembre, la proposition de loi du député UMP Richard Mallié sur le travail dominical est pour l’heure reportée sans qu’aucune date d’examen n’ait été fixée.