Apparemment, on ne plaisante pas avec la discipline, à l’UMP, et les députés sont sommés de marcher à la baguette… Ainsi, M Copé à tancé M Le Fur au sujet du travail du Dimanche, comme M Raffarin avait tancé les députés qui s’opposaient à son projet du Lundi de Pentecôte. Ce n’est qu’après, qu’il s’est aperçu qu’ils n’avaient pas tort, et qu’au fond, les opposants avaient mieux servi la France et son gouvernement que les serviles… |
E24, 25/11/08
La proposition de loi UMP sur l’extension du travail dominical devrait être débattue avant Noël à l’Assemblée mais, face à l’opposition de députés UMP, son champ d’application devrait à nouveau être restreint, a-t-on appris mardi 25 novembre après la réunion du groupe UMP. « Plusieurs solutions sont possibles », a déclaré le patron des députés UMP, Jean-François Copé en avançant notamment l’idée que les « grandes surfaces alimentaires » ne seraient pas concernées par le texte de Richard Mallié (UMP).
Ce texte vise à autoriser les magasins à ouvrir le dimanche, sous certaines conditions, dans les zones touristiques et les agglomérations de plus d’un million d’habitants (Paris, Lyon, Marseille, Lille). Une nouvelle réunion des députés UMP est programmée ce mardi après-midi à 16h pour tenter de « dégager un consensus » après la publication vendredi d’une tribune contre le travail dominical signée, à ce jour, par près de 60 députés UMP.
Tensions
Les débats ont été tendus pendant la réunion du groupe UMP, selon les participants. Jean-François Copé et le Premier ministre François Fillon ont reproché à Marc Le Fur, à l’origine de la pétition, d’avoir lancé cette initiative sans en parler au groupe UMP. « Mieux vaut un débat au sein de la salle Colbert (NDLR lieu où se réunissent chaque mardi matin les députés UMP) que dans les colonnes du Figaro« , a dit en substance Jean-François Copé.
Le Premier ministre a réaffirmé sa volonté que le texte soit examiné avant la fin de l’année. Selon l’agenda communiqué, la proposition de loi n’est toutefois pas inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée d’ici au 14 décembre alors que le gouvernement avait annoncé qu’elle serait débattue dans « la première quinzaine de décembre ».