Le CAD écrit aux députés

Le CAD vient de transmettre aux députés l’essentiel de son analyse du sondage falsifié du JDD.

Il est indigne de la démocratie que de tels arguments, soient utilisés dans le débat public.

Pour rappel, la comparaison des deux sondages du JDD, le sondage IFOP/JDD de 2007, et le sondage IFOP/JDD/Publicis de 2008 : à un an d’écart, des résultats exactement inverses !

Et sur le lien « Lire la suite », le courrier adressé par le CAD aux députés.

 

 

Entre 2007 et 2008, manipulation de la question, manipulation des réponses, et … un résultat strictement inverse, sans que nos sondeurs professionnels de l’IFOP y trouvent à redire. Ça fait un peu tousser, quand même !

 

Jean Dionnot                                                                     M xxxxxxxxxxxxxxx

Le Président                                                                           Député de …….

 

Assemblée Nationale

75355 PARIS 07 SP

 

Paris, le jeudi 23 octobre 2008.

 

Objet : Travail du Dimanche

 

Monsieur le Député,

 

Le dimanche 12 octobre dernier, le Journal du Dimanche placardait sur tous les kiosques de France un titre racoleur « Les Français plébiscitent le travail du dimanche ». Le journal, sous la plume de M. Askolovitch, rédacteur en chef, lui, titrait « Les Français veulent travailler le dimanche ».

 

Monsieur Mallié, par mail en date du 13 octobre à 17h04, transmettait ce sondage à bon nombre de vos collègues de l’Assemblée, martelant ce chiffre de 67% de Français qui, selon lui, seraient « prêts à travailler le dimanche ».

 

Ce sondage a suscité une vive réaction : côté analystes, ils ont été nombreux à relever l’irrégularité du sondage ; côté public, si le web est un espace d’expression à considérer avec prudence, il n’est que de parcourir les commentaires des internautes  sur ce sujet pour mesurer la vague d’indignation que ce bidonnage a suscité, quel que soit la tendance politique.

 

Le CAD a été le premier à analyser ce sondage, et à démasquer l’opération concertée d’intoxication dont il fait partie. En effet, il s’inscrit dans la même logique que le soutien public accordé par deux Ministres, ces 12 et 13 octobre derniers, à des entreprises condamnées par les Lois de la République. Dans la même logique qui consiste à faire croire que le travail du Dimanche serait payé double, alors que la proposition de loi déposée par M. Mallié renvoie cette possibilité à de très hasardeux accords de branche. Dans la même logique qui conduit au vote de l’amendement Debré, voté sur la base de fausses informations, et toujours pas abrogé, malgré l’engagement qui en avait été pris.

 

En d’autres époques, un Jaurès, un Daudet, ou un Gambetta se seraient levés pour fustiger les fourbes, et disqualifier définitivement les tricheurs. Ces grandes voix se sont tues. Nous comptons sur vous pour porter ce débat à un niveau plus élevé.

 

Nous vous prions de trouver sous ce pli l’extrait le plus significatif de l’analyse détaillée que nous avons fait du sondage du JDD, ainsi que la sélection de témoignages publiés par le journal « Le Monde ».

 

Veuillez agréer, Monsieur le Député, l’assurance de nos meilleurs sentiments.

 

Jean DIONNOT

Président du CAD



Sondage JDD/IFOP/Publicis : analyse.

 

 

Contexte

 

Le 23 septembre 2008, l’IFOP achevait un sondage commandé par Publicis Consultants sur le travail du Dimanche. Ce sondage comportait quatre questions :

 

1)      Personnellement, êtes-vous favorable à l’ouverture de magasins le dimanche

2)      Vous savez qu’aujourd’hui la plupart des magasins n’ont pas le droit d’ouvrir le dimanche. Personnellement, êtes-vous favorable à un assouplissement de la législation sur ce sujet afin que des magasins puissent ouvrir le dimanche ?

3)      Si davantage de magasins étaient ouverts le dimanche, vous-même feriez des courses dans ces magasins le dimanche ?

4)      Travailler le dimanche est payé davantage qu’en semaine. Si votre employeur vous proposait de travailler le dimanche, accepteriez-vous… ?

 

Dans son édition du 12 septembre, le Journal du Dimanche publiait les résultats des questions 1 et 4. Le journal présentait la question 1 sous un autre ti
tre « êtes-vous favorable à l’ouverture des magasins le dimanche » sous un article titré « Les Français veulent travailler le dimanche ! », signé Claude Askolovitch, nouveau rédacteur en chef du JDD, complété par un interview de Luc Chatel, signé de Marie Nicot.

 

 

[…]

 

Question 4 : une formulation comportant une affirmation fausse

 

La question posée par le sondeur, celle reprise par le JDD, est la suivante : « Travailler le dimanche est payé davantage qu’en semaine. Si votre employeur vous proposait de travailler le dimanche, accepteriez-vous ? »

 

Cette question commence par une affirmation fausse, puisqu’aucune compensation financière au travail du dimanche n’est inscrite  dans le Code du Travail (sauf toutefois pour les commerces de détail). Aujourd’hui, la plupart des professions travaillent le dimanche sans aucun autre avantage que celui prévu par le Code du Travail, à savoir un repos compensateur.

 

Cette affirmation fausse influence évidemment le résultat de la question globale.

 

 

Question 4 : des réponses sciemment déséquilibrées en faveur du « oui ».

 

Dans les réponses possibles à cette question, n’étaient proposées que trois alternatives :

« Oui toujours »,

« Oui de temps en temps »,

« Non jamais »,

 

Dans le sondage précédemment réalisé en 2007 par le JDD et l’IFOP[1], les alternatives étaient au nombre de quatre :

Oui, certainement

Oui, probablement

Non, probablement pas            
Non, certainement pas

 

 

La suppression intentionnelle d’une réponse « non » déséquilibre les réponses possibles, et oriente facilement les réponses dans le sens du oui.

 

La comparaison brute des réponses entre 2007 et 2008 devient impossible sans y ajouter une correction liée à cette modification intentionnelle.

 

 

Question 4 : Un résultat sciemment interprété à l’inverse

 

L’IFOP présente les résultats selon sa propre grille de réponses :

 

17% de sondés répondent « Oui toujours »

50 % des sondées répondent « Oui de temps en temps »,           soit un total de 67% de Oui

33 % de sondés répondent « Non, jamais »,                               soit un total de 33% de Non

 

Si nous modifions maintenant l’interprétation de la réponse médiane : au lieu de l’interpréter comme « Oui de temps en temps », interprétons la comme « Non, sauf exceptions », nous obtenons le résultat suivant :

 

17% de sondés répondent « Oui toujours »,                               soit un total de 17% de Oui

50 % des sondées répondent « Non, sauf exceptions »,

33 % de sondés répondent « Non, jamais »,                               soit un total de 83% de Non

 

Rapprochons maintenant ce nouveau résultat du sondage au sondage BVA de Juin 2006 (88% des sondés déclarent vouloir conserver le Dimanche comme jour de repos commun, 75% des sondés ne sont pas d’accord pour travailler régulièrement le dimanche, etc). Tout à coup, les résultats BVA et IFOP-inverse deviennent cohérents…

 

L’IFOP et le JDD ne pouvaient non plus ignorer le résultat du sondage IFOP/JDD paru en décembre 2007[2] et dont les résultats étaient les suivants :

 

Vous, personnellement, seriez-vous prêt à travailler le dimanche :

15% : Oui, certainement

11% : Oui, probablement                                  soit 33% de Oui

9 % : Non, probablement pas                

44 % : Non, certainement pas                            soit 66% de Non

21% : Travaille déjà tous ou certains dimanche dans l’année

 

D’un pur point de vue technique, il faut de plus remarquer que l’interprétation de IFOP ne tient pas compte des corrélations entre réponses fournies et pratique du sondé (l’échantillonnage ne paraît pas avoir pris en compte ce critère non plus) : il est plus que probable que la proportion des sondés qui travaillent tous les dimanche (21%) est corrélé – dans quelle mesure ? – à la proportion des sondés déclarant toujours accepter de travailler le dimanche (17%), de même que la proportion des sondés qui travaillent déjà occasionnellement le dimanche dans le cadre des 5 dimanches dérogatoires légaux (environ 20% des actifs) est corrélé à la proportion des sondés qui déclarent accepter de temps en temps de travailler le dimanche (50%).

 

En l’espèce, IFOP, JDD et Publicis
Consultants présentent des chiffres, et une interprétation de ceux-ci, très divergente avec les sondages précédents, notamment le sondage BVA de 2006, et le sondage IFOP/JDD 2007.

 

Or sur ce type de question sociétale, une telle inversion (80-20 v/s 20/80 en deux ans) est hautement improbable. S’agissant de professionnels, cette divergence ne pouvait échapper à l’analyse, conduisant soit à réviser l’interprétation des chiffres bruts, soit à fournir une interprétation des écarts.

 

La livraison de ces chiffres avec de slogans de type marketing (« les français plébiscitent le travail du dimanche », « le travail du dimanche, c’est de la croissance et de l’emploi »), sans aucune réserve ou commentaire, sans aucune explication des écarts, constitue une faute grave, professionnelle et déontologique, et laisse penser qu’il s’agit d’une interprétation sciemment effectuée à l’inverse.

 

[…]

 

 

L’intention de tromper la Représentation Nationale ?

 

De même que les professionnels que sont IFOP, JDD et Publicis ne pouvaient ignorer ces divergences, de même M. Mallié, qui n’est pas un professionnel des chiffres et de leur exploitation statistique, mais qui travaille sur ce sujet depuis de longs mois, ne pouvait ignorer que la conclusion du JDD était extrêmement douteuse.

 

En transmettant ce sondage truqué à la Représentation Nationale, il ne pouvait donc ignorer qu’il les induisait volontairement en erreur, de la même façon que Mme Debré et M. Chatel avaient obtenu le vote de l’amendement à la LEM, sur la bas d’informations fausses.

 

 

Des prestataires dépendants

 

Il est à relever que les intervenants dans cette affaire présentent toutes les garanties de non-objectivité. En effet :

 

          le Journal du Dimanche, via Hachette Filipacchi Media, fait partie du groupe d’Arnaud Lagardère (« C’est quoi l’indépendance en matière de presse ? Du pipeau » [3] ), dont les pratiques déontologiques, à l’occasion de l’affaire Thomson, n’ont par brillé par leur rigueur;

          l’institut de sondage IFOP est dirigé par Laurence Parisot, par ailleurs présidente du MEDEF,

          la société Publicis Consultants, du groupe Publicis de Maurice Lévy, est un prestataire important du Ministère de l’Economie et des Finances (toutefois, Publicis Consultant a démenti que Bercy ait financé cette opération[4])

          le projet de loi est porté par le député des Bouches du Rhône, Richard Mallié, dont les intérêts personnels et électoraux à Plan de Campagne
sont évidents.

 

 

 

Un plan marketing pour une opération classique d’intoxication.

 

Le sondage du JDD ne peut être considéré isolément.

 

Il est impossible de ne pas le rapprocher de l’attribution de dérogations provocatrices attribuées par le Préfet du Val d’Oise le 8 octobre, du déplacement du 12 octobre, fortement médiatisé, de MM Bertrand, Chatel, Mallié, Mme Debré à Thais, en soutien aux enseignes condamnées par les Lois de la République, du déplacement à Plan de Campagne de M. Bertrand le 13 octobre.

 

Dans les arguments employés, on ne peut que remarquer la permanence de l’emploi de certains arguments, et le non-emploi d’autres.

 

Ainsi, sont employés à répétition les arguments suivants :

 

           « la loi actuelles comporte 180 dérogations, c’est ubuesque » : En réalité, le Code du Travail n’énumère que 14 exceptions dans sa partie législative (Art L 221-9). C’est seulement dans la partie réglementaire que ces exceptions sont détaillées (Art R 221-3 et suivants). Il faut remarquer, et cette remarque est savoureuse, que les tenants de la loi Mallié ne proposent que l’ajout de deux nouvelles dérogations, à la formulation alambiquée, à cette liste qu’ils disent estimer trop longue !

          « le travail du dimanche sera payé davantage, ou double » Cet argument est constamment repris, notamment dans les discours récents de MM Bertrand et Chatel, dans un discours forcément ambigu : n’étant pas très « vendeur » de dire au public que la proposition Mallié, pas plus que le Code du Travail, ne prévoient de payer double le travail du dimanche.

          « le travail du dimanche crée de l’emploi » : en omettant de dire que ces emplois serait créés dans le secteur de la grande distribution, avec un solde négatif probable au détriment des commerces traditionnels.

          « le travail du dimanche, c’est de la croissance » : rien ne vient en appui de cet argument gouvernemental, démenti par les études économiques connues à ce jour.

          « ce sera sur la base du volontariat » : le contrat d’embauche étant un contrat de subordination, cet argument – inscrit dans la proposition Mallié – est fortement contesté par les syndicats.

          «D’un côté des Champs-Elysées, c’est ouvert, de l’autre côté non, c’est ubuesque » : D’un côté du Rhin, c’est la France, de l’autre l’Allemagne… Argument devenu plus rare.

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D’autres sont soigneusement évités, par exemple tout ce qui concerne le domaine de la laïcité /de la religion, de la vision sociétale (organisation oligopolistique), du projet à long terme, de l’impact écologique.

 

L’organisation et le travail sur ces arguments, leur répétition systématique, est typique d’un plan de communication / plan media classique, qui s’apparente ici à une opération d’intoxication, tant ces arguments sont fantaisistes.

 



 Annexe : Réactions d’Internautes sélectionnés par le Journal Le Monde


Interrogés sur l’extension du travail dominical envisagée par le gouvernement, les internautes du Monde.fr réagissent diversement.

LEMONDE.FR | 15.10.08 | 07h42    Mis à jour le 15.10.08 | 08h36

  • Une rupture du lien social, par Sylvie Dupuis

Je suis infirmière, je travaille le dimanche, la question ne se pose pas. Par contre, ce n’est pas parce que les magasins seront ouverts le dimanche que les gens auront plus d’argent à dépenser. N’oublions pas le problème des gardes d’enfants : les crèches seront-elles ouvertes le dimanche ?

Le problème majeur que je vois au travail du dimanche est la rupture du lien social .Je peux vous assurer que le fait de travailler le dimanche complique la vie pour voir ses amis. Le ministre dit que les personnes travaillant le dimanche doivent être payées double, qu’ils montrent l’exemple dans les hôpitaux , on en reparlera après (comme pour les 35 heures !!).

  • Je suis contre, par Olivier Beucher

Que cela soit pratique de temps en temps, j’en conviens, mais laissons le dimanche tranquille, libre pour d’autres activités que le shopping ! Quand j’entend des gens dire que ça leur permet d’occuper leurs dimanches, je suis horrifié ! N’y a-t-il donc rien à faire d’autre que de traîner dans les galeries marchandes ? Et pourquoi pas un peu de sport, de balade, de tourisme, de visites et musées, du calme !

  • Ma fille, par Mélanie Moulin-Iung

Ma fille, Célestine, a 6 mois. Depuis deux mois, j’ai repris le travail et je ne la vois que 45 minutes le matin et entre 20 minutes et 1 heure le soir. Parfois, s’il y a des embouteillages sur la route du retour, je ne la vois même pas du tout le soir. Si je travaillais le dimanche en plus, quand est-ce que je la verrais grandir ?

  • Famille recomposée, par Laurent Gould

Dans le cadre de ma situation personnelle, le travail le dimanche représenterait une véritable machine de destruction. Etant divorcé, mon ex-femme remariée, les enfants de cette famille recomposée risquent de ne plus voir leurs parents le week-end si ceux ci travaillent le dimanche. La possibilité de refuser le travail dominical est un leurre. Les employeurs ont suffisamment de moyens de pression pour [forcer] un salarié contre sa volonté, et je sais que mon employeur ne se priverait pas de me forcer la main. Ce serait pour moi la fin des week-ends avec mon fils.

  • Surtout pas, par Sylvain Tricoit

Je travaille sur cinq jours (au « forfait »), ma compagne n’a pas trouvé un emploi à temps plein. Elle a pris l’initiative de travailler à mi-temps loin de la maison et d’occuper le reste de la semaine avec quelques contrats de quelques heures (dont le samedi) pour un total de 36 h (et plusieurs centaines de kilomètres par semaine).
Compte tenu de cette situation, il nous arrive de nous croiser en soirée la fin de la semaine (elle loue un logement pour la première moitié de semaine), et la seule journée que nous pouvons partager est le dimanche. Il lui arrive d’ailleurs de passer plusieurs heures à dormir ce jour-là. Nous envisageons difficilement d’avoir un enfant. Aujourd’hui on nous demande déjà en entrant dans le monde du travail d’être disponible et souple, peu exigeant en terme de rémunération, mobile géographiquement, de ne pas avoir l’ambition d’être un jour enceinte, le tout avec sourire et motivation. Même en étant payé davantage pas question de sacrifier cette seule journée.

  • Moins de vie de famille et sociale par Nicolas

La première chose qui choque est le soit-disant volontariat : en cette période dite « de crise », quel salarié pourra dire non au travail le dimanche et espérer garder son poste ? Sans compter la pression de ces collègues qui, eux, devront plus tourner pour compenser son absence. Avec le travail le dimanche, le salarié possède des repos en semaine… quand personne, ou presque, n’est de repos : comment participer aux réunions d’amis, de famille le week-end alors qu’on embauche tôt et comment voir ses amis la semaine quand ils travaillent ?

  • Une catastrophe pour la vie associative, par Patrice L.

Personnellement, je travaille dans une société de services et je ne suis jamais sollicité le dimanche. Mon épouse travaille dans l’agroalimentaire et elle travaille exceptionnellement le dimanche, pour Pâques et Noël. Nous ne serions donc, dans un premier temps, pas directement concernés par cette mesure. Cela étant, les conséquences à terme en cas de généralisation pourraient être plus importantes. Je suis impliqué dans diverses associations. Si le week-end est travaillé, nous aurons les plus grandes difficultés à trouver des journées en commun pour nos activités puisque chacun aura un jour de disponibilité différent ! Ne restera-t-il pour seule activité que les activités solitaires, comme la télé, la console, la lecture ou le shopping ?


 



[1] Sondage exclusif réalisé par l’IFOP pour le JDD – Enquête réalisée du 6 au 7 décembre, auprès d’un échantillon de 546 personnes actives, extraites d’un échantillon de 1010 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus

[2] Sondage exclusif réalisé par l’IFOP pour le JDD – Enquête réalisée du 6 au 7 décembre, auprès d’un échantillon de 546 personnes actives, extraites d’un échantillon de 1010 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

[3] Cité par Thierry Gadault, Arnaud Lagardère, l’insolent, Maren Sell éditeurs, Paris, 2006, p. 204

[4] selon les informations du Canard Enchaîné dans son édition du 15/8

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