A l’approche de Noël, voici une « pensée revigorante » de François Garagnon qui n’est pas sans rapport avec la question du travail du dimanche ! Joyeux Noël et bonne année 2008 à tous les lecteurs !
« Rien ne contentera celui qui ne se contente pas de peu. » (Proverbe grec)
D’où vient que nos sociétés opulentes génèrent si peu de bonheur et tant de frustrations ?
Sans doute du fait que le matérialisme dans lequel elles sont résolument insérées repose sur une philosophie du “toujours plus”. Chez nos peuples repus, un acquis, une faveur ou un progrès n’éveillent plus un sentiment de gratitude et de contentement, mais un prétexte à revendiquer davantage.
De sorte que l’on est entré imperceptiblement dans cette spirale infernale où la perspective réjouissante sur ce dont on dispose est obturée par le trompe l’œil maléfique de ce que l’on convoîte.
Peut-être devrons-nous un jour prochain réapprendre le bonheur simple, qui consiste à dilater sa joie à la moindre intrusion d’une nouvelle positive, d’un progrès dans sa vie. Sans quoi, nous apprendrons à nos dépens que le mieux-être n’est pas une conséquence directe du “plus avoir”…
François Garagnon
Auteur du best-seller “Jade et les sacrés mystères de la vie”