Information publié sur le site de la CFTC Paris
Nous notons que Madamde Mazetier relève fort justement que le libéralisation du travail le dimanche est en contradiction avec l’ambition affichée par le gouvernement de sanctuariser le week-end, pour les enfants et la vie de famille, en mettant un terme à la classe le samedi matin.
Prise de position sans équivoque d’une élue parisienne
Sandrine MAZETIER, parti socialiste, Députée du 12e arrondissement de PARIS |
Monsieur,
Vous avez souhaité attirer mon attention sur la remise en cause, par le Gouvernement, du dimanche chômé. Opposée à une libéralisation du travail le dimanche, votre courrier me donne l’occasion de vous faire part de mon plein soutien à votre campagne de sensibilisation.
Le repos dominical constitue pour des millions d’ouvriers, de salariés, de cadres, un temps de repos, un temps personnel, un temps familial. Il s’est aussi imposé comme le jour des manifestations sportives, culturelles et associatives. Mettre un terme à cette « parenthèse » comme vous la nommez très justement reviendrait dès lors à remettre en cause la vie familiale et associative à laquelle le gouvernement nous dit pourtant être attaché.
En charge de l’éducation, au sein du groupe socialiste, cette volonté de libéraliser le travail le dimanche, apparaît en outre en contradiction avec l’ambition affichée par le gouvernement de sanctuariser le week-end, pour les enfants et la vie de famille, en mettant un terme à la classe le samedi matin.
Particulièrement attachée à ce que le dimanche chômé perdure dans notre pays, je vous fait part de ma mobilisation afin qu’il ne soit pas aboli et je formule le vœu d’un échange fructueux, avec votre Union Départementale, au cours de la mandature qui s’ouvre.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations les meilleures.
Sandrine MAZETIER
« p’t’être bien que oui, p’t’être bien que non, réponse d’une normande dans la Nièvre »
Martine CARILLON-COUVREUR, parti socialiste, Députée de la Nièvre. |
Monsieur Le Secrétaire Général,
J’ai bien reçu votre courrier en date du 06 septembre 2007 relativement au repos dominical qui serait menacé par le vote des lois relatives à la transformation du travail telles que voulues par le Gouvernement actuel.
La question du repos dominical reste une problématique où s’opposent différentes positions puisque certains arguent de la liberté du travail et de la liberté du commerce et de l’industrie pour pouvoir travailler le dimanche.
Les seconds s’opposent farouchement à cette évolution se prévalant d’une tradition presque séculaire pour refuser que les salariés soient obligés de travailler le dimanche.
Cette question doit être débattue avec les partenaires sociaux. Nous n’ignorons pas que certaines professions sont concernées par un travail dominical, mais nous ne pouvons pas accepter pour autant le caractère obligatoire du travail du dimanche.
Je vous prie de recevoir, Monsieur Le Secrétaire Général, l’expression de mes sincères salutations.
Martine CARRILLON-COUVREUR
Députée de la Nièvre