Samedi 23, dernier jour pour les cadeaux

Journal 20 minutes du 7 décembre 2006

 

Samedi 23, dernier jour pour les cadeaux

 

Les fêtes ont  relancé la bataille du travail dominical. Le le gouvernement a eu beau se montrer rassurant , hier, le flou règne sur les commerces qui ouvriront ou non leurs portes la veille de Noël et du jour de l’An, qui tombent chacune un

dimanche. Ce n’est pas une raison pour empêcher les derniers  préparatifs, a tempêté hier le ministre du Commerce.

 

« Je trouverais absurde qu’on ne puisse pas faire ses courses le 24 » a déclaré Renaud DUTREIL.

 

Seuls les bouchers, primeurs et autres boulangers peuvent lever le rideau le dimanche matin. Mais la loi autorise les magasins non alimentaires à ouvrir cinq dimanches par an, sur autorisation du maire ou du préfet.  Pour l’heure, seules Nantes et Angers ont refusé (lire ci-dessous). Ailleurs,  «j’ai le sentiment que les maires permettront l’ouverture » , a espéré le ministre.

 

 S’ils ne cèdent pas aux syndicats. Hier, la CFTC Paris a appelé les clients au boycott le 24. De plus, certains commerces pourraient fermer de toute façon,  ayant épuisé leur quota. Ainsi, à Paris, grands magasins et chaînes de vêtements seront clos.

 

A. Benoît

 

 

Rideau baissé à Nantes et Angers

 

 

A Nantes et Angers, mairies socialistes, la détente passe avant les courses des consommateurs.

 

« Les conditions sociales n’étaient pas réunies » pour une ouverture, selon le maire nantais, Jean-Marc Ayrault- « En septembre, j’avais rappelé aux syndicats qu’une négociation globale était souhaitable. Cet accord aurait préservé l’intérêt des salariés, comme à Rennes ou à Toulouse. Je regrette qu’il n’ait pas été possible. » A Angers, pas question de dialogue social, Jean-Claude Antonini a tenu à faire « respecter le repos dominical ».     

 

 G. Faurnier

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