L'union des boulangers veille au respect de la fermeture une fois par semaine

Le bien Public, 17/12/09

A l’occasion des ouvertures exceptionnelles des commerces avant Noël, l’Union des boulangers du département rappelle l’obligation de fermer un jour par semaine.

La période avant les fêtes de fin d’année est aussi celle des ouvertures exceptionnelles d’un certain nombre de magasins et de commerces le dimanche. À cette occasion, l’Union départementale des artisans boulangers et boulangers-pâtissiers de la Côte-d’Or rappelle l’existence d’un arrêté préfectoral qui oblige tous les établissements qui vendent du pain dans le département à fermer un jour par semaine. Cet arrêté s’applique donc aussi bien aux boulangers classiques qu’à ceux de la grande distribution, aux dépôts de pain, aux dépôts de presse, etc. « Chaque année, nous rappelons l’existence de cet arrêté à la préfecture ainsi qu’à l’ensemble des vendeurs de pain sur toute la Côte-d’Or », explique Bruno Liégeon, président de l’Union départementale. « Ce texte est fait pour protéger la profession et surtout pour préserver son avenir. Nous ne voulons pas que les jeunes qui se lancent dans la profession croient qu’ils vont devoir travailler sept jours sur sept… » Et Bruno Liégeon ajoute : « A l’occasion des fêtes, nous acceptons parfaitement qu’un jour de fermeture puisse être changé, mais il faut que le repos hebdomadaire soit maintenu. »

Un arrêt respecté

D’après le professionnel, ces rappels successifs font leur effet puisque « depuis trois ans, la quasi-totalité des points de vente de pain respecte l’arrêté préfectoral ».

Dans le département, il n’y aurait que « cinq ou six endroits » qui ne respecteraient pas cette obligation : « Quelques moyennes surfaces et quelques industriels de la boulangerie à Dijon. »

Bruno Liégeon évoque une étude récente qui montrait que « plus de 92 % des boulangers dans le département souhaitent maintenir le repos hebdomadaire ». Et de conclure : « Face aux récalcitrants qui ne respectaient pas cette obligation de fermer une fois par semaine, nous avons toujours eu gain de cause devant les tribunaux. » Les professionnels sont prévenus.

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