Fêtes juives, shabbat et rémunération

Israel Valley, 18/09/09

Au cours des semaines qui viennent, les salariés israéliens vont bénéficier d’une succession de jours fériés: les 2 jours de Roch Hachana, le jour de Kippour et les 8 jours de Soukkot, sans parler des veilles de fête qui sont à demi chômées.

Or cette année, le hasard du calendrier juif veut que la plupart des fêtes du mois de Tishri tombent… un shabbat: le premier jour de Rosh Hachana, ainsi que le premier et le huitième jour de Soukkot.

Autrement dit, le salarié israélien va “perdre” 3 jours de congés qui auraient été rétribués s’ils avaient lieu en milieu de semaine.

En Israël, un jour de fête juive est obligatoirement chômé: l’employeur se doit de rémunérer normalement son salarié pour ce jour de repos. Si l’entreprise a reçu une autorisation exceptionnelle pour ouvrir un jour de fête, le patron devra verser à ses salariés une « prime de fête ».

Or, lorsque le jour de fête tombe un shabbat, le jour de repos hebdomadaire en Israël, le salarié ne perçoit aucune rémunération supplémentaire.

Il en est de même pour les activités qui ont une autorisation spéciale pour s’exercer le shabbat: stations-service, hôtels, services de sécurité, etc. Cette année, les salariés de ces secteurs ne pourront pas bénéficier de la prime de fête, puisque la fête juive tombe justement le shabbat.

Cette année donc, le salarié israélien va “perdre” trois jours de congés payés à l’occasion des fêtes juives de la rentrée. Par contre, le patronat se réjouit de pouvoir limiter la paralysie des entreprises: au moment où la reprise de l’activité économique s’amorce, chaque jour de travail compte.—

Jacques Bendelac à Jérusalem

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