La valse des étiquettes

Extrait d’un article de France Info

Et d’ailleurs vous l’avez peut-être remarqué près de chez vous, c’est l’autre valse des étiquettes…

Une valse nocturne : poussées par la concurrence et par un chiffre d’affaires qui stagne, les enseignes de distribution ont trouvé la recette-miracle : elles rallongent les horaires d’ouverture raconte la Croix. C’est particulièrement flagrant à Paris : regardez sur les vitrines, si le premier magasin s’affiche ouvert jusqu’à 21 heures, le deuxième un peu plus loin promet jusqu’à 22 heures, et le troisième jusqu’à 23 heures 30 voire minuit. L’épidémie concerne Paris et les granes villes régionales, Lille, Marseille ou Toulouse… Du côté de la direction des enseignes, pas de problème, il s’agit de répondre aux nouveaux rythmes de vie, bref de vivre avec son temps. Pour les syndicats, pas si simple : comme pour le travail du dimanche, ils estiment que les primes du soir ne compensent pas les nuisances pour les salariés dans leur vie sociale et familiale et ils craignent aussi un effet d’entraînement, d’autres secteurs comme l’ameublement ou l’eléctroménager cherchent déjà à s’engouffrer dans la brèche. Mais la résistance aura du mal à s’organiser face à l’enjeu : pour Monop’, les supérettes de Monoprix ouvertes tard le soir, c’est la moitié du chiffre d’affaires qui se fait entre 17 heures et minuit, et même 20 pour cent à partir de 21 heures… Un dossier à lire ce matin dans la Croix…

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