Ouverture le dimanche : le cri d'alarme du patron de Galeries Lafayette

Cette photo, publiée par les Echos, est insoutenable, et les personnes sensibles doivent en être éloigné (les Echos, vous savez, le pôle media du groupe LVMH…)

En effet, on y voit Philippe  Houzé, dans une attitude de détresse qui justifie qu’il puisse jeter des "cris d’alarme". Vraiment, quand le malheur humain s’exprime à ce point, chaque coeur se sent solidaire d’une telle horreur, et nous invitons ceux de nos lecteurs qui le pourraient à envoyer ce qu’ils peuvent, un euro, un sandwich, ou un chèque-vacances, à M. Houzé, qui a en charge, en plus, toute sa famille, mais qui veut rester propre, et surtout honnête.

Car le cadeau de M. Macron tarde à venir. Bientôt, si le vote des députés le confirme, ses salariés les moins payés pourront enfin travailler le dimanche et la nuit, sans contrepartie déterminée, afin d’assurer à M. Houzé l’amortissement de ses frais fixes, ce problème qui concerne toutes les entreprises, mais qui pourrait au moins être réglé pour la sienne, car tel est le bon plaisir de son ami Emmanuel. 

 

Ouverture le dimanche : le cri d’alarme du patron de Galeries Lafayette

Distribution  : Dans une interview aux « Echos », Philippe Houzé, président du directoire du groupe Galeries Lafayette, l’affirme : pouvoir ouvrir le dimanche, boulevard Haussmann, est « indispensable » pour ce champion français du grand magasin. Pour amortir ses frais fixes, le distributeur a besoin de pallier l’atonie de la demande française par un boom du chiffre d’affaires réalisé auprès de la clientèle touristique, friande du shopping le dimanche. A l’heure où la maire de Paris, Anne Hidalgo, reste hostile à ce projet d’ouverture dominicale, ce patron attend beaucoup de l’adoption de la loi Macron. A la tête d’un groupe familial, il revient sur l’ambitieux projet des Galeries sur les Champs-Elysées qui aboutira en 2018 et révèle avoir fait grimper sa participation au sein du capital du groupe Carrefour à 9,5 %
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