Courrier aux députés

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CFTC, 19/01 – Courrier adressé à l’ensemble des députés socialistes
 
Monsieur le Député, 
 
François Hollande, Président de la République Française, déclarait en mai 2012 : « Le combat de 2012, c’est de préserver le principe du repos dominical, c’est-à-dire de permettre aux travailleurs de consacrer un jour de leur semaine à leur famille, au sport, à la culture, à la liberté. Et j’y veillerai !». 
 

Vous appartenez au même parti que le Président de la République, vous pouvez l’aider à tenir ses promesses en rejetant les articles sur la cupidité du dimanche du projet de loi « Macron ». 
 
Oui ! Jean-Marc Ayrault avait raison en déclarant le 7 juillet 2009 à la tribune de votre assemblée : « Le débat qui  nous  occupe  aujourd’hui  n’est  pas  simplement  technique  et  ne  se  limite  pas  à  décider,  comment  régler  les exceptions  plus  ou  moins  larges  à  une  règle  qui  demeurerai  celle  du  repos  dominical.  Il  est  infiniment plus profond».
 
Comme le parti socialiste le proclamait sur un tract à l’occasion d’un précédent débat sur l’ouverturedes grandes enseignes le dimanche : 
–  un effet nul sur la croissance. 
–  Une fausse liberté pour les salariés. 
–  Une décision destructrice d’emplois. 
–  Un modèle de société inacceptable. 
 
Nous sommes sûrs, Monsieur le Député, que fidèle aux promesses de votre parti et à vos électeurs, vousvous opposerez aux dispositions du projet de loi « Macron » sur l’ouverture des magasins le dimanche. 
 
Nous comptons sur votre vote contre des mesures ayant un effet nul sur la croissance, trompeuses sur la liberté des salariés, destructrice d’emplois et proposant un modèle de société inacceptable. 
En restant à votre entière disposition pour tout échange complémentaire et en sachant pouvoir compter sur vous, veuillez agréer, Monsieur le Député,, l’expression de mes sentiments les meilleurs. 
 
Joseph Thouvenel 
Vice-président 
 
Ps :  Quand  les  partisans  de  l’ouverture  des  grandes enseignes  le  dimanche  sortent  les  violons  pour  nous  dire combien ils sont citoyens, nous avons pu mesurer, dimanche 11 janvier à l’occasion de la marche républicaine, tout  leur  intérêt  pour  le  bien  commun.   C’est  ce  que  les  salariés  du  Printemps  ont  appelé  une  « ouverture dominicale de la honte », ouverture qui a empêché des milliers de salariés de manifester. 

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