Des salariés de LIDL protestent contre le travail le dimanche

FR3 auvergne, 01/11

Une vingtaine d’employés du groupe Lidl, étaient rassemblés vendredi matin devant le magasin de Cébazat pour protester contre le travail le dimanche. A l’appel de Force ouvrière, les salariés sont venus des différents sites clermontois mais aussi de l’Allier ou de Nevers.

Stéphane Moccozet et Laurence Couvrand

Publié le 01/11/2013 | 16:28, mis à jour le 01/11/2013 | 18:01

 

Le 1er novembre 2013, des salariés de l'enseigne LIDL venus du Puy-de-Dôme, de l'Allier et de la Nièvre ont manifesté devant le magasin d'Aubière leur opposition à l'ouverture le dimanche et les jours fériés. © Laurence Couvrand / France 3 Auvergne

© Laurence Couvrand / France 3 Auvergne Le 1er novembre 2013, des salariés de l’enseigne LIDL venus du Puy-de-Dôme, de l’Allier et de la Nièvre ont manifesté devant le magasin d’Aubière leur opposition à l’ouverture le dimanche et les jours fériés.

Treize euros, c’est ce que les employés de LIDL vont gagner, en plus, ce 1er novembre. Il estime que ce n’est pas assez pour sacrifier un jour férié ni même un dimanche. Vendredi matin, une vingtaine de salariés du groupe étaient rassemblés devant le magasin de Cébazat, dans le Puy-de-Dôme, pour manifester contre le travail le dimanche. Une pratique commerciale qui a tendance à se développer dans le groupe. « C’était deux dimanche l’année dernière, cette année c’est quatre« , explique Nicolas Quéron, délégué FO à Bellerive-sur-Allier. Dans les zones touristiques, il ajoute que l’ouverture est systématique tous les dimanche matin et qu’on « entend dire sur les grandes agglomérations qu’ils voudraient ouvrir tous les dimanche matin tous les magasins« .
 
Va-t-on vers une généralisation ? La direction le nie. Selon elle, ces craintes sont infondées, ces ouvertures restant exceptionnelles et sur la base du volontariat. Ce n’est pas l’avis des salariés pour qui le « volontariat, c’est du leurre« . « Il n’y a pas de volontariat« , raconte Christine Roquessalane de Cébazat, « on nous met une pression pour nous obliger à travailler« .
 
Le ras-le-bol est général, il a fait sortir de leur réserve des salariés peu habitués à manifester. « Les gens ne sont pas remplacés« , poursuit Christine Roquessalane, « alors au dernier moment on nous demande de faire des heures parce que, bien sûr, ça coince« . Elle s’interroge même sur l’organisation du travail si l’ouverture le dimanche se généralise : « qui va faire les heures la semaine puisqu’il n’y aura pas d’embauche…?« 
 
La direction générale rencontrera les salariés mercredi prochain à Paris. Côté clients, on affichait une certaine solidarité, vendredi matin. Quelques-uns ont rebroussé chemin, d’autres sont quand même entrés dans le magasin pour faire leur course.

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