le travail dominical sur la sellette

Des pas perdus, 28/01/2013

En France, les informations relatives au travail dominical sont forts rares en ces temps de guerre.

A noter l’interview de la députée socialiste Cécile Untermaier dans le Journal de Saône-et-Loire :

« J’ai élaboré deux propositions de loi à fin de provoquer le débat au sein du groupe socialiste à l’Assemblée : l’une sur le travail dominical dans la grande distribution, le pouvoir d’achat des salariés et la survie du commerce de proximité (…). »

Espérons que ce débat sera l’occasion pour certains députés socialistes de se rappeler que leurs camarades sénateurs ont voté en décembre 2011 la proposition de loi du Front de gauche. Un peu de courage, que diable !

En Suisse, le débat est d’une brûlante actualité. Un large rassemblement d’institutions religieuses et de syndicats s’organise pour contrer le projet du Parlement d’introduire l’ouverture 24 heures sur 24 des magasins des stations-service et l’élargissement du travail dominical.

La Croix rapporte les arguments des opposants à cette nouvelle libéralisation :

« Le personnel de vente pâtit déjà de salaires bas, d’horaires de travail morcelés et du travail sur appel. Les femmes, qui constituent presque 70 % du personnel de vente, seront frappées de plein fouet par la prolongation des horaires d’ouverture (…) »

Et de conclure :

« Le travail de nuit et le travail du dimanche portent atteinte à la santé , avertit de son côté Klaus Stadtmüller, président de la Société suisse de médecine du travail. Avec la flexibilisation continue des horaires de travail, des libertés sociales importantes se perdent également (…). »

Affaires à suivre.

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