Bernadette Soubirous (Sainte Bernardette) a fait des recommandations à sa famille concernant le travail dominical :
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« Je vous en prie, observez le Saint Jour du Dimanche ; ce n’est pas le travail du dimanche qui vous enrichira ; au contraire, vous vous attirerez des malheurs sur vous et sur vos enfants. De grâce, ne faîtes pas cela ! Vous devez l’exemple, non seulement aux personnes de la ville, mais aux étrangers qui vont à Lourdes. » (lettre à sa cousine Lucile Pène, Novembre 1876 – cité dans « Bernadette d’après ses lettres » du Père André Ravier, sj, Ed Lethielleux 1979, p 121-122).
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Déposition de Pierre Soubirous (15 Février 1916) : « Comme témoignage de son zèle pour la sanctification du dimanche, mon frère Jean Marie étant allé la voir à Nevers, elle lui dit : Si Pierre sait faire du commerce, recommande-lui de ne pas vendre le dimanche. » Cette consigne, Bernadette la donna aussi à ses frères par écrit, auparavant, lorsqu’ils ouvrirent un magasin. »
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Déposition de Jean Marie Soubirous (13 Décembre 1909) : « Ayant appris que j’ouvrais mon magasin le dimanche, comme les autres commerçants qui vendent des objets de piété, elle m’écrivit pour me demander de fermer le dimanche, me priant instamment de le faire, si je voulais lui être agréable. Elle ajoutait que le Bon Dieu et la Sainte Vierge sauraient bien me faire regagner les autres jours ce que pouvait me faire perdre le dimanche. J’ai été fidèle à cette recommandation et je n’ai jamais ouvert, depuis, mon magasin le dimanche ».
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Déposition de Pierre-Bernard Soubirous (22 Février 1909) : « Lorsque notre Sœur Bernadette apprit que nous avions dessein de faire du commerce, elle nous recommanda très instamment de ne pas ouvrir notre magasin le dimanche et d’être d’une honnêteté irréprochable. »
(cité dans « Logia de Bernadette » Tome 2, de René Laurentin-M.Th. Bourgeade, Ed Lethieulleux-Œuvre de la Grotte – Apostolat des Editions, 1971, p 235-237 – Dieu est Amour).