Thiais : à chaque enseigne sa méthode

Le Parisien, 17/12

En matière de travail dominical, chacune des 38 enseignes de Thiais-Village applique sa recette.

Ikea : en vertu de la loi Chatel de 2008, ce magasin d’ameublement a le droit d’ouvrir tous les dimanches. Le travail dominical n’est pas imposé, mais « il y a une pression pour travailler le dimanche », confie un salarié. Ce jour-là, les heures travaillées sont majorées à 125% du salaire habituel. 

La Fnac : un « référendum » est organisé tous les deux mois auprès des salariés qui sont amenés à se prononcer sur l’ouverture dominicale et sur leur volonté de travailler ce jour-là.

Une enseigne de décoration : les salariés volontaires travaillent deux week-ends dans le mois. Un repos compensatoire est mis en place dans la semaine. Celui qui travaille le dimanche a deux jours dans la semaine.

Une enseigne de restauration : « Le travail dominical est prévu dans la convention collective des restaurateurs, argue cette gérante. Seuls des étudiants sont embauchés pour travailler le dimanche chez nous. »

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