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La situation ne s’arrange pas dans le conflit social d’Ecomax. Voila maintenant deux semaines que les magasins d’alimentation discount n’ont pas relevé leurs rideaux de fer et les parties campent toujours sur leur positions, malgré la médiation engagée.
Le syndicat CGTM/FSM réclame toujours le payement double du travail dominical, conformément à la législation du travail, ainsi que la rétroactivité de ce paiement. Mais la direction du groupe Ho Hio Hen qui a racheté l’enseigne il y a à peine plus d’un mois ne propose qu’une majoration du taux horaire de 20%, comme prévu par la convention collective, ou alors la mise en place d’un jour et demi de repos dans la semaine qui suit le dimanche travaillé. Quant à la rétroactivité de la rémunération de ce jour, la direction propose un paiement pour la période d’une année.
Des propositions jugées insuffisantes par les employés et la CGTM/FSM qui demandent seize ans de rétroactivité, soit depuis qu’Ecomax s’est installé dans le département. Pour le groupe l’application une telle mesure serait suicidaire, d’autant plus que l’enseigne Ecomax n’a été reprise que récemment.
Vendredi soir, après une autre rencontre infructueuse avec le syndicat, Charles Ho Hio Hen, conseiller du groupe éponyme déclarait se poser la question « du retrait du groupe si on ne voulait pas de lui comme opérateur d’Ecomax ».
Actuellement Ecomax emploie 240 salariés à travers les magasins de l’ile et des dépôts qui ne desservent exclusivement que l’enseigne.