Le point de vue Chinois sur le dimanche en France

« Le Quotidien du Peuple », organe de press Chinois s’y insurge contre la liberté individuelle du boulanger français du coin, qui a « accroché une plaque d’avis, puis il s’en est allé passer ses vacances d’été avec sa famille dans le Sud en se faisant rôtir au soleil sur la plage ». Et puis « leur calendrier est marqué plein de jours de fête, de congé et de vacances et non contents de cela, ils cherchent tout prétexte à accroître le nombre de ces jours ». D’ou la conclusions qui s’impose « les Français sont de vrais paresseux et fainéants » !

Nous laisserons au Quotidien du Peuple la responsabilité de cet avis tranché et relativement superficiel ! La conception de la liberté individuelle est différente en France et en Chine, ainsi que celle de la « valeur travail », ce qui n’est pas une découverte.

Mais ce qui est amusant, au fond, c’est que la façon dont nous sommes vus par les Chinois ressemble étrangement à la façon dont l’UMP voit les français. Pour l’UMP comme pour les Chinois, il faudrait « remettre la France au travail ». Ce que l’UMP et les Chinois oublient juste de noter, c’est que l’efficacité française est la meilleure au monde, et que probablement le modèle ultra-consumériste n’est pas celui qui optimise le BIB (Bonheur Intérieur Brut).

Le quotidien du Peuple – 01/09/09

Les défis du ‘Dimanche’ en France

Le « Nanfang Daily » vient de publier un article dans lequel il est dit que les Chinois qui arrivent en France pour la première fois ressentent dès leur arrivée un ‘préjugé’ direct : les Français sont de vrais paresseux et fainéants ! Ils observent strictement l’heure de sortie du travail et ils sont toujours en avance et non jamais en arrière de cette heure ; leur calendrier est marqué plein de jours de fête, de congé et de vacances et non contents de cela, ils cherchent tout prétexte à accroître le nombre de ces jours : fêtes de religion, fêtes de conclusion d’armistices, fêtes culturelles traditionnelles, …… . Tout le monde jouit du droit de congé et de vacances annuelles en France. Le boulanger qui est en même temps patron, mitron et serveur de la petite boulangerie du coin de la rue a fermé la porte de celle-ci et y a accroché une plaque d’avis, puis il s’en est allé passer ses vacances d’été avec sa famille dans le Sud en se faisant rôtir au soleil sur la plage et il laisse ses clients faire ce qu’ils peuvent pour s’approvisionner du pain. Déjà les heures du travail ne sont pas tellement beaucoup et on fait la grève à chaque fois qu’on est mécontent et les jours du week-end, les rues sont désertes et on ne voit pas âme qui vive.

Mais le gouvernement français a publié dernièrement la Loi n° 2009-974 du 10 août 2009 réaffirmant le principe du repos dominical et visant à adapter les dérogations à ce principe dans les communes et zones touristiques et thermales ainsi que dans certaines grandes agglomérations pour les salariés volontaires, ce qui est un vrai défi lancé à la ‘fainéantise’ et à la paresse’, car l’instauration d’un jour de repos obligatoire pour les salariés appliqué à partir de juin 1998 en tenant compte du système de travail hebdomadaire de 35 heures sera abrogée prochainement et disparaîtra pour toujours. Le gouvernement français agit avec prudence pour ne pas froisser outre mesures les habitants en faisant tout pour minimiser les conséquences de cette nouvelle mesure politique : le travail est autorisé et légal le jour du dimanche dans le secteur du tourisme estival, dans les hôtels, restaurants, débits de boissons et de tabac, dans les commerces alimentaires et dans le secteur du service, mais à conditions que le salaire de ce jour sera doublé. Quant au travail le dimanche dans les autres secteurs et les autres régions, sera-t-il également autorisé ? La réponse viendra des discussions qui seront menées entre patrons, employés et syndicats des entreprises. En réalité, cette nouvelle mesure politique a été conçue il y a déjà plus d’une année, mais vu que le Parti socialiste de gauche qui a toujours prôné le système de travail de 35 heures a perdu le pouvoir et était dans l’opposition, il s’est toujours dressé pour contrecarrer les décisions du gouvernement de droite au pouvoir et l’a tourmenté et harcelé jusqu’ici, et bien que le Parti du gauche a subi la défaite en fin de compte, mais il a quand même fait tout pour diminuer autant que possible le caractère obligatoire du ‘travail du dimanche’. Quant aux entreprises, il est certain qu’il y aura une bataille acharnée entre les patrons et les travailleurs à ce sujet.

Mais quelle est la réaction des masses populaires ? Madame Laurence Parisot, Présidente de MEDEF (Mouvement des entreprises de France), a indiqué que dans la situation actuelle, le temps de travail sclérose ne peut produire que des effets négatifs et que la nouvelle mesure politique appliquée par le gouvernement, malgré qu’elle ne peut pas encore permettre au pays de se débarrasser de la crise financière et économique, mais elle peut quand même apporter une certaine contribution à la sortie de l’ombre. Quant au système de travail de 35 heures, la plus grande leçon qu’il nous a donné – c’est qu’il incite les gens à ‘travailler pour le travail’ et à adopter une attitude de vivre au jour le jour. Elle amis l’accent sur l’importance de solliciter et d’écouter davantage les avis et les idées des chambres de commerce régionales, des syndicats régionaux et des organisations de masse, et puis procéder à l’application de la loi sous forme de décret local. Elle pense qu’avec ce moyen-là, la nouvelle politique pourra mieux s’adapter aux conditions locales.

Ce qu’elle dit trouve vraiment la cause du mal et frappe au point vulnérable. Dans les régions du sud du pays au bord de la Méditerranée, dont Nice, Marseille et Montpellier, leurs plages ont une grande réputation mondiale pour le bain estival au soleil, c’est pourquoi lors des pleines saisons, les centres commerciaux et les boutiques s’ouvrent sept jours sur sept il y a déjà depuis de longues années en raison de la grande affluence de clients et d’acheteurs et la réalité démontre l’ouverture du dimanche n’a jamais importuné et dérangé les habitants locaux, ni causé des pertes aux commerçants, aux boutiquiers et aux centres commerciaux des alentours. Pour eux, les débats à l’Assemblée nationale jouent seulement le rôle de légalisation d’une réalité qui existe depuis toujours, alors que la nouvelle mesure politique qui rend légal le travail du dimanche est certainement favorable aux intérêts des patrons et des employés des entreprises locales. Au contraire à Paris, capitale de la France, la réputation de l’Avenue des Champs-Elysées ne cède en rien à celle de la ‘Côte d’azur’, De la Place Concorde à la Place Etoile-Charles de Gaulle, l’afflux des visiteurs et des touristes est tel qu’il semble qu’il ne s’interrompt pas la nuit comme le jour. Mais le dimanche, les boutiques échelonnés aux deux côtés de la plus belle avenue du monde demeurent fermés, bien que de lundi à samedi, elles sont ouverts pour plus de dix heures chaque jour et qu’on ne peut pas dire que leurs patrons sont des ‘fainéants’, mais ces boutiques dont les locaux sont loués à des prix colossaux campent depuis longtemps sur leur principe et leur habitude du repos dominical et ils ne tiennent aucunement compte de la nouvelle mesure politique. D’où il ressort que les habitudes adoptés par les gens sont difficiles à changer et qu’il n’est
pas certain qu’elles se mettent à la traîne de n’importe quelle ‘décision’ venue d’en haut. C’est pourquoi il est nécessaire d’assouplir et de minimiser les conséquences afin que la mesure politique concernée puisse être appliquée de façon plus régulière et plus facile. 

Bien que la présente décision au sujet du ‘travail du dimanche’ est de petite ampleur et que la plupart des secteurs d’activités de sont pas concernés, mais elle a tout de même provoqué un nouveau tour de discussions et de débats animés. En dehors des inquiétudes sur les conditions de leur travail ultérieur, on ressent surtout le sentiment qu’on est défié quant à ses habitudes traditionnelles. Pour les Chinois le dimanche signifie le septième jour de la semaine consacré au repos, alors que pour les Français c’est le jour dominical qui appartient au Seigneur et qui est consacré à Dieu et tout comme son nom l’indique c’est le jour où Dieu demande à tout le monde d’aller faire la prière. Il est difficile de définir la force de contrainte de ce credo religieux, car comparés à leurs compatriotes de la religion musulmane et de la religion juive, les Français qui pratiquent la croyance du christianisme s’éloignent de plus en plus de celle-ci. Les deux tiers des nouveau-nés en France ne reçoivent plus le baptême et un grand nombre de jeunes entrent dans les églises seulement au moment de leur mariage, c’est pourquoi il est difficile de dire quel embarras le travail du dimanche peut causer à leur croyance religieuse. En tant qu’étranger, je préfère croire que ce qui les gêne et les embarrasse réellement c’est l’intrusion dans leur autre croyance : le travail est seulement une petite partie de la vie et la vie privée ainsi que les habitudes personnelles sont sacrées et inviolables. Les gens qui ont travaillé cinq jours de suite la semaine, ils ont besoin de passer le week-end, c’est-à-dire le samedi et le dimanche, avec leurs familles pour faire des achats nécessaires, pour faire de petites réparations à la maison ou pour arranger la cour et le jardin …… Et c’est la même raison que les gens qui ont travaillé dix mois préfèrent s’allonger sur les plages de la côté d’azur pour se faire bronzer au soleil laissant de côté inconvénients de la vie : profits à réaliser, le sourire à adresser à son supérieur pour avoir la promotion, crise financière et toutes les autres choses agaçantes et embêtantes.

Toutefois, le lancement du « dimanche travailleur » explique à un certain degré la résolution prise par la plupart des entreprises française, dans la situation actuelle où tout le pays traverse les durs et pénibles moments de la crise financière et économique, de déployer encore plus d’efforts afin de pouvoir surmonter les difficultés en développant la production, ce qui montre que les Français se sont préparés psychologiquement pour faire des heures supplémentaires afin de garantir la stabilité de leur emploi. Une autre mesure politique, appliquée à peu près en même temps, n’est pas à négliger : le gouvernement français a décidé de réajuster à la baisse, cet été, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) de l’ensemble des restaurants, des hôtels, des cafés et des bars. La France est un pays à haut revenu fiscal et le présent réajustement à la baisse a pour but de stimuler la consommation dans la saison estivale. Et les mots clés sont toujours comme pour le « travail du dimanche » les suivants : variations saisonnières et secteur de la restauration. Cela est tout-à-fait compréhensible : pour faire face aux difficultés créées par la crise économiques, le gouvernement français décide de lancer contre elle une ‘attaque estivale’.


Sur le lien Lire la suite : « Que devons-nous encore faire pour vous contenter et satisfaire, vous les Français ? », un autre article du même journal, très intéressant également.

« Que devons-nous encore faire pour vous contenter et satisfaire, vous les Français ? »

Le quotidien hongkongais « Wen Wei Po » rapporte que depuis début 2008, l’opinion publique française s’est montrée non amicale et belliqueuse envers la Chine. L’ancien Ambassadeur de Chine en France Wu Jianmin a fait un analyse de ce phénomène en disant : « Ces dernières années, il est apparu, dans les relations sino-françaises, certains changements qui ne sont ni fortuits ni occasionnels, car ils se sont produits dans un certain contexte historique important. »

Le ‘mécontentement’ de la France est dû à son déséquilibre psychologique.

« Tout d’abord, l’émergence de l’Asie fait que le centre de gravité et l’axe des relations internationales ont été déplacés de l’Atlantique vers le Pacifique. Et cela est en fait le plus grand changement survenu dans les relations internationales depuis plus d’un siècle. L’Europe qui a assumé une situation dominante dans le monde depuis des siècles en soufflant à son gré le chaud ou le froid se sent déçu et désabusé en constatant l’affaiblissement relatif de sa position. Elle ressent alors, après cet affaiblissement, un sentiment psychologique quelque peu complexe. Voilà la première raison. »

« La deuxième raison c’est que l’Europe se trouve dans une période de transition. Dans le processus de mondialisation, tout le monde déploie des efforts pour faire valoir, chacun de son côté, ses avantages comparatifs. Lorsque tu te rends en Europe et que tu demandes à quelqu’un que tu rencontres dans la rue : que penses-tu de la réforme ? La plupart des gens à qui tu poses cette question montreront de la crainte, car les Européens changent de visage à chaque fois qu’ils abordent ce sujet-là. En Europe, les hommes politiques doivent bien réfléchir avant de se prononcer pour la réforme, car ils sont alors immédiatement confrontés à la destitution, au limogeage et à la perte du pouvoir. Le réformateur est mal vu, personne ne le soutient et il obtient peu de voix des électeurs. En Europe, les gens du peuple ne s’adaptent pas à la situation de mondialisation. En Chine c’est tout le contraire, car elle bénéficie de la mondialisation et les Chinois s’adaptent relativement à ce changement et s’y habituent très vite. C’est ainsi qu’il se forme un contraste entre l’inadaptation des Européens et l’adaptation des Chinois, ce qui mécontente fort les premiers. »

Abordant la question de la distribution des rôles dans les conditions de la mondialisation, Wu Jianmin s’est souvenu d’un débat télévisuel qu’il a participé lorsqu’il était Ambassadeur de Chine en France. Un reporter de la télé l’a provoqué en face en lui lançant à la figure : « Monsieur Wu, c’est à cause de votre peuple que nous les Français nous perdons nos emplois et qu’un grand nombre de nos ouvriers sont au chômage, car la plupart de nos entreprises à intensité de travail sont transférées dans votre pays ! »

« J’ai répondu : Effectivement c’est comme vous le dites. Dans le processus de mondialisation, chacun doit faire valoir sa supériorité comparative. Et l’avantage comparatif de la Chine c’est son marché immense, son coût de main-d’œuvre relativement bas et la qualité de sa main-d’œuvre qui est assez bonne. Quant à vous, votre avantage ce sont vos grandes marques et vos technologies avancées. La réalité c’est que dans le domaine de l’industrie et de l’économie à haute intensité de travail, vous les Français vous ne pouvez pas gagner sur nous les Chinois, car le salaire des ouvriers français est vingt fois celui des ouvriers chinois. Mais, j’insiste que dans tout ce processus, vous aussi, vous obtenez beaucoup d’intérêts. Vous dites que les entreprises à intensité de travail créent des emplois, mais la circulation apporte également des emplois à valeur ajoutée plus élevée et à meilleur taux de rendement. Nous les Chinois, nous vous envions tellement que nous souhaiton
s changer de place avec vous, mais vous ne le voudriez pas je crois. »

« En France, j’étais allé dans un supermarché pour enquêter sur les jouets. J’ai constaté qu’un jouet coûte 26 euros, le coût de la matière première est de 1,2 euro, le coût de revient et le coût artisanal se chiffrent à eux deux à 0,8 euro et chaque ouvrier chinois gagne sur le jouet 0,8 euro, alors le reste d’une vingtaine d’euros où sont-ils allés alors ? Surtout pas en Chine je crois, car le jouet est en France où il est vendu à cette somme-là ! La réalité c’est que la Chine se trouve tout au bas de l’échelon, c’est pourquoi ce qu’elle gagne c’est une infime partie des profits, tandis que la plus grande partie rentre directement chez vous. Et même dans ce cas-là, vous les Français, vous êtes toujours mécontents et insatisfaits. Alors que devons-nous faire, nous les Chinois, pour vous contenter et pour vous satisfaire ?! ».

« Les divers facteurs économiques et culturels font que la Chine subit sans aucune raison valable les méprises et les critiques de la part de l’opinion occidentale. Alors quelle attitude à adopter face à cela ? Quant à moi personnellement, je pense que les Chinois doivent garder la sérénité et conserver un esprit calme et tranquille. Il ne faut pas prendre trop à cœur ce genre de chose et surtout ne pas s’irriter, se mettre en colère et sortir de ses gongs. Avec l’émergence de la Chine, le monde entier prête une attention croissante aux choses qui se passent en Chine et de plus en plus de commentaire vont circuler partout. Cela est la conséquence logique de l’émergence d’un pays. », a fait remarquer Wu Jianmin.

Les relations sino-françaises continueront à progresser continuellement.

« La troisième raison qui a causé l’instabilité des relations sino-françaises c’est le changement de Président de la République en France. L’ex-Président français Jacques Chirac connaît très bien l’Asie et il a visité la Chine des dizaines de fois. Ses connaissances sur les objets en bronze chinois ont atteint le niveau de spécialiste en la matière. Quant à ses connaissances sur l’histoire de la Chine, elles dépassent peut-être celles de certains Chinois. Comment entretenir de bonnes relations avec un ancien pays civilisé telle que la Chine, il a des idées culturelles d’une telle profondeur que tout autre dirigeant aura beaucoup de difficulté à atteindre. »

« Quant à moi, j’ai eu plusieurs contacts avec le Présent Président français Nicolas Sarkozy. Je sais qu’il accorde de l’importance à la Chine, mais ses connaissances sur la Chine sont loin d’atteindre la profondeur de celles de Jacques Chirac. D’autre part, dans le contexte actuel où notre monde évolue constamment, l’esprit psychologique complexe peut être traduit également au niveau présidentiel. Nicolas Sarkozy se montre extrêmement sensible et subtil quant aux commentaires des médias, quant à l’opinion publique et quant aux divers sondages, car il est pointilleux pour ce qui est de sa popularité. C’est pourquoi il change parfois les choses décidées pour se conformer aux besoins de certaine opinion publique. En novembre 2007, il a effectué une visite en Chine et lors d’une conférence de presse, il a déclaré qu’il sera présent à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Beijing. Mais, après l’éclatement le 14 mars 2008 de troubles à Lhassa, au Tibet, en Chine, il change de ton et déclare que ‘tout choix serait possible’. Sa façon de dire et d’agir toujours changeante a suscité l’aversion, la répugnance et l’antipathie du peuple chinois. »

« Malgré tout cela, je ne suis aucunement pessimiste quant aux relations sino-françaises. Car cette année, c’est le 45ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France et il est incontestable que les relations entre les deux pays ont connu un grand développement. En 1964, au moment où les deux pays ont décidé d’établir des relations diplomatiques, le volume de leur commerce bilatérale était seulement de 100 millions de dollars US, alors que l’année dernière, il a atteint près de 40 milliards de dollars US. En ce qui concerne les échanges bilatéraux dans les domaines du commerce, de l’investissement, de la culture et de l’éducation, ils se sont tellement resserrés qu’il n’y a pas de comparaison possible entre le présent et le passé. Effectivement, il y a eu changement de Président en France, mais le nouveau Président accorde toujours une grande importance aux relations sino-françaises. Dans la situation actuelle où les intérêts communs des deux pays se développent continuellement, leurs relations doivent certainement continuer à progresser continuellement. »

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