Le FN se met à la défense du dimanche

La position du Front National sur la question du travail du dimanche n’a pas toujours été très claire. Côté citoyens, les électeurs du Front étaient les plus favorables au travail dominical. Côté éléphants, si Marine Le Pen s’était prononcée pour, Jean-Marie Le Pen se prononce clairement contre. Mais comme au PS, les disputes internes du FN nuisent à la clarté du message…

Nation-Presse, 22/09/09

[…] les Français paient pour les autres. Ils grognent mais ils paient et beaucoup votent pour ceux qui les bafouent.

Sur le plan social, le gouvernement Fillon opère une attaque tous azimuts.

Concernant les salariés du secteur marchand, grâce à la nouvelle loi touchant au repos dominical, ils auront désormais le choix entre travailler le dimanche ou rejoindre la cohorte des chômeurs. Ils seront facilement remplacés par tant d’autres qui, eux aussi, doivent faire bouillir la marmite…

La généralisation de la fin de l’interdiction du travail le dimanche pour les zones commerciales des grandes villes et les zones touristiques ou thermales marque un retour de plus d’un siècle en arrière : avant 1906, pour être précis, date à laquelle l’union de l’Église et des syndicats réussissait à imposer un jour de congé obligatoire au profit des salariés, de la stabilité de leur famille et de l’équilibre de leurs enfants.

A ce sujet, permettez moi de citer quelques propos du Pape Benoit XVI que je trouve très justes : « Parmi tous les éléments qui contribuent à une vie sociale harmonieuse, figure à n’en pas douter le respect du dimanche. Au-delà de sa signification religieuse, la singularité de ce jour rappelle à chaque citoyen que son labeur n’est pas servile.

Ce jour est offert à tous pour que l’homme ne soit pas réduit à n’être qu’une force de travail ou un consommateur mais qu’il puisse se reposer et consacrer du temps aux réalités les plus hautes de la vie humaine : la vie familiale, la rencontre gratuite avec les autres, les activités de l’esprit et le culte rendu à Dieu. Il est important de ne pas perdre, dans une vaine et dangereuse course au profit, ce qui est, non seulement un acquis social, mais surtout le trait d’une sagesse humaniste profonde. »

Mais il est certain que la spiritualité ou l’humanisme sont des concepts bien étrangers à notre Président de la République, trop occupé à remercier ses amis de la haute finance qui l’ont fait élire ! […]


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Discours de Jean-Marie Le Pen, président du Front National, lors du Conseil National des 19 et 20 septembre 2009 à Nanterre (Haut-de-Seine)

Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Chers camarades,

Permettez-moi une nouvelle fois de vous remercier de votre présence à notre Conseil National, particulièrement ceux qui sont venus de loin. Je félicite aussi les intervenants pour la qualité de leur contribution.

Ce Conseil, vous le savez, marque le point de départ d’une année vitale pour le Front National, et décisive pour sa représentation dans les Assemblées régionales.

A l’occasion de cette rentrée politique, il nous faut constater, une fois de plus, que, sur la situation de la France, nous avions raison, avant tout le monde.

Au plan international, notre pays est désormais totalement aligné sur l’OTAN, avec les risques que cela comporte en termes de menace terroriste. En raison de ce suivisme, plus de 30 soldats français sont morts en Afghanistan pour une guerre qui n’est pas la notre.

La diplomatie française est prompte à s’offusquer de la présence chinoise au Tibet, mais jamais elle ne remet en question l’occupation de l’Afghanistan par les forces étrangères rangées derrière la bannière étoilée, pour soutenir un gouvernement corrompu, dans une guerre qui est très probablement vouée à l’échec.

Dans les affaires iraniennes, notre diplomatie gesticule, qu’il s’agisse de la question nucléaire ou des élections. Mais plutôt que de donner des leçons aux musulmans chez eux, au prétexte de la lutte internationale contre le terrorisme, pour la démocratie, ou pour les Droits de l’Homme, le gouvernement ferait mieux d’inverser les flux migratoires pour éviter que la France ne devienne, elle aussi, terre d’Islam. Car c’est jour après jour que la laïcité perd du terrain : chaque fois qu’un ministre va rompre le jeune du ramadan, après d’ailleurs être allé faire carpette au diner du CRIF pour donner le change.

Concernant l’Europe, nous assistons à l’intégration de la Turquie à l’Union européenne avec l’habituelle technique du voleur chinois : année après année, la Turquie, aidée par les collabos du nouvel ordre mondial, soutenue par les États-Unis, entre peu à peu dans l’Union. Sarkozy nous dit aujourd’hui qu’il est opposé à l’entrée de la Turquie mais pendant ce temps, les députés UMP au Parlement européen votent les crédits en vue de son intégration. Qu’il nous explique donc à quoi servent tous ces milliards injectés dans l’économie turque, si c’est pour ne jamais l’intégrer.

A-t-on déjà vu des familles investir dans le mariage de leur enfant tout en sachant que l’union n’aurait jamais lieu ?! Et pourquoi Sarkozy a-t-il fait retirer l’obligation de soumettre au référendum toute nouvelle entrée dans l’Union européenne ?

En quelque sorte, c’est le coup du « je vous ai compris » de de Gaulle en 1958 qui, en 5 ans, a troqué l’Algérie Française pour l’Algérie fellagha. Dans l’affaire turque, j’accuse Sarkozy d’être un menteur !

Un mot encore sur l’Europe de Bruxelles qui est une bureaucratie parlementaire, xénophile, démagogue et impuissante, mais qui impose pourtant aux Parlements croupions des 27 pays de l’Union, 80 % de leurs lois.

Le projet d’Union Européenne est anti-national. L’Europe de Bruxelles ne souhaite pas s’appuyer sur les Nations et le sentiment patriotique, mais vise à les démanteler et à les détruire. Elle s’interdit, en revanche, d’être elle-même soutenue par un sentiment national. Elle n’est qu’une étape, qu’un marchepied vers la Babel mondialiste.

Au plan intérieur, en ce qui concerne l’immigration, Sarko se révèle là encore un maitre de l’illusionnisme.

Le gouvernement se vante d’expulser quelques milliers de clandestins alors qu’il entre sur notre territoire plus de 400 000 étrangers supplémentaires tous les ans ! Inutile de vous rappeler qu’il ne s’agit d’ailleurs que rarement de Suisses ou de Suédois…

Et parmi les quelques milliers d’expulsés, figurent un bon nombre de Roms venus de Bulgarie, de Hongrie ou de Roumanie, qui étant désormais ressortissants de l’Union européenne, ont le droit de revenir sur notre territoire dès qu’ils le souhaitent. Mais pour Hortefeux, Besson, Fillon, ou Sarko, l’apparence est sauve : les chiffres sont proclamés avec tambours et trompettes au J.T. de 20h00.
C’est l’illustration éclatante de la tartufferie dont ne cesse de faire preuve le gouvernement.

Et pendant ce temps, d’autres clandestins sont régularisés. Mais les Français ne le savent pas puisque la presse n’en parle pas… Ces régularisations ont pourtant lieu tous les jours, dans toutes les préfectures de France.

En ce qui concerne le regroupement familial, rien n’a changé non plus. P
our le test ADN, Monsieur Besson, faisant en quelque sorte un « doigt d’honneur » au principe de séparation des pouvoirs, refuse de signer le décret d’application d’une loi pourtant votée par le Parlement.

Et pour cela, il obtient alors le satisfecit du lobby tout puissant qu’est la LICRA.

La seule chose qui ait changé en fait, concerne l’immigration choisie : comme nous l’avions prédit, elle n’a fait que s’ajouter à celle préexistante.

Et ceux qui permettent ou exigent toujours plus de naturalisations et de régularisations sont les mêmes qui s’émeuvent du fait que de plus en plus de burquas sont visibles dans nos rues. Quelle bande de tartuffes ! Mais les burquas ne tombent pas du ciel, elles viennent avec les immigrés, leurs coutumes, leur religion !

Mais qui sont les gagnants de tout ce système de submersion migratoire ?

Et bien c’est simple : les gagnants sont les grands patrons et les gros actionnaires qui, soit délocalisent les emplois, soit importent des immigrés comme un vulgaire outil de production interchangeable avec l’autochtone. Dans tous les cas, et c’est la seule chose qui les intéresse, ils accroissent leurs bénéfices et leurs dividendes. Les perdants, quant à eux, sont les salariés français remplacés par de la main d’œuvre étrangère. C’est ça qu’il faut expliquer, encore et encore, aux Français aveuglés par la propagande immigrationniste.

En ce qui concerne l’insécurité, la dégradation est aussi patente, y compris pour les chiffres officiels qui, aux dires même des syndicats de police, sont pourtant truqués. Les cambriolages ont subi une augmentation de 12 %, les vols à main armée, de 25 % !

Les réponses apportées au problème sont risibles : création de cellules anti-cambriolages, qui seront d’ailleurs constituées à partir des effectifs d’autres services que l’on dépouille.

Nous savons pourtant qu’en matière de cambriolage, tant que les frontières avec l’Europe de l’Est ne seront pas rétablies, les organisations criminelles qui en sont issues continueront à venir se servir chez nous.

Quant à l’aggravation générale des violences dans notre société, les causes en sont évidemment profondes. Elles se trouvent en amont de la commission des actes répréhensibles :
-immigration ininterrompue, qui sans cesse gonfle le vivier des délinquants potentiels,
-délitement des valeurs traditionnelles, telle que la probité,
-impunité générée par le laxisme judiciaire.

Les causes se trouvent aussi en aval de la commission des actes :
– peines trop légères,
– absence d’application des peines même partiellement,
– absence d’expulsions…
– sans oublier le fait que le manque de prisons est criant : le taux de surpopulation carcérale se monte à plus de 117 % ! Depuis 3 ans, 82 000 peines de prisons prononcées n’ont pas été exécutées !

Mais rassurez-vous braves gens ; MAM a trouvé la solution : le bracelet électronique ! Ce qui en réalité n’aboutira, de fait, qu’à laisser tranquillement chez eux des délinquants, et par conséquent, à multiplier le nombre de récidives.

Face à tout cela, le Ministre de l’intérieur propose de créer des « comités de conciliation » visant à améliorer les rapports entre les racailles des cités et les forces de l’ordre. C’est pathétique… Ce n’est pas en baissant son pantalon que l’État se fera respecter.

Sur le plan économique et social, la France jetée dans le jeu du mondialisme en paie aujourd’hui le prix fort.

La crise actuelle touche la plupart des Français, ceux qui, travailleurs ou frappés par le chômage, respectent les lois de la République.

Je ne parle pas des élites qui, crise ou pas crise, tirent leur épingle du jeu.

Mais pour le travailleur français, là, c’est autre chose :

Malgré les radiations, souvent abusives, effectuées au détriment des chômeurs, leur nombre s’est accru de 18 % en un an. Officiellement, ils sont aujourd’hui plus de 3,8 millions. « Officiellement », ce qui veut dire qu’en réalité, ils sont plus proches des 6 que des 4 millions. Les pôles emplois n’arrivent même plus à traiter à temps les dossiers.

Les délocalisations sont devenues quasi-hebdomadaires. Les emplois partent à l’étranger mais les étrangers eux, restent avec leur famille jouissant de nos allocations chômage, familiales, d’un enseignement gratuit ainsi que des hôpitaux publics.

En France, les « sans papiers » ne sont pas sans-logis. Quand ils n’ont pas encore obtenu d’HLM, ils sont logés dans des hôtels… aux frais du contribuable. Les clandestins bénéficient de la couverture maladie universelle, mais dans le même temps, le gouvernement envisage de relever considérablement le forfait hospitalier.

Autrement dit : les Français paient pour les autres. Ils grognent mais ils paient et beaucoup votent pour ceux qui les bafouent.

Sur le plan social, le gouvernement Fillon opère une attaque tous azimuts.

Concernant les salariés du secteur marchand, grâce à la nouvelle loi touchant au repos dominical, ils auront désormais le choix entre travailler le dimanche ou rejoindre la cohorte des chômeurs. Ils seront facilement remplacés par tant d’autres qui, eux aussi, doivent faire bouillir la marmite…

La généralisation de la fin de l’interdiction du travail le dimanche pour les zones commerciales des grandes villes et les zones touristiques ou thermales marque un retour de plus d’un siècle en arrière :

avant 1906, pour être précis, date à laquelle l’union de l’Église et des syndicats réussissait à imposer un jour de congé obligatoire au profit des salariés, de la stabilité de leur famille et de l’équilibre de leurs enfants.

A ce sujet, permettez moi de citer quelques propos du Pape Benoit XVI que je trouve très justes : « Parmi tous les éléments qui contribuent à une vie sociale harmonieuse, figure à n’en pas douter le respect du dimanche. Au-delà de sa signification religieuse, la singularité de ce jour rappelle à chaque citoyen que son labeur n’est pas servile.

Ce jour est offert à tous pour que l’homme ne soit pas réduit à n’être qu’une force de travail ou un consommateur mais qu’il puisse se reposer et consacrer du temps aux réalités les plus hautes de la vie humaine : la vie familiale, la rencontre gratuite avec les autres, les activités de l’esprit et le culte rendu à Dieu. Il est important de ne pas perdre, dans une vaine et dangereuse course au profit, ce qui est, non seulement un acquis social, mais surtout le trait d’une sagesse humaniste profonde. »

Mais il est certain que la spiritualité ou l’humanisme sont des concepts bien étrangers à notre Président de la République, trop occupé à remercier ses amis de la haute finance qui l’ont fait élire !

Il faut dire, à leur décharge, que s’ils attendaient après la seule conjoncture économique pour améliorer leurs bénéfices, ils pourraient effectivement attendre longtemps :
– Le PIB de la France est attendu en chute de 3 % pour 2009.
– Le déséquilibre de la balance commerciale est constant depuis 2003 et elle est déficitaire de 55 milliards d’euros pour 2009.
– Quand les entreprises ne délocalisent pas, elles mettent la clé sous la porte : un récent sondage réalisé par l’IFOP montre que 57 % des patrons des TPE redoutent un dépôt de bilan dans les semaines ou les mois à venir.
– 70 000 entreprises auront d’ailleurs déposé le bilan ou été déclarées en faillite cette année.

Tous les secteurs de notre économie sont atteints :

L’agriculture vit une crise sans précédent et pas seulement les producteurs laitiers, mais même les céréaliers, ha
bituellement aisés, sont touchés. Le revenu moyen des agriculteurs, qui avait chuté de plus de 20 % en 2008, continue de s’effondrer.
La terre ne fait plus vivre ceux qui la travaillent. Les seuls bénéficiaires du système sont les grandes surfaces qui accroissent leur marge quand le prix des matières premières diminue. Le consommateur lui, ne voit jamais son sort s’améliorer.

Pour la première fois dans l’histoire économique de la France, le secteur tertiaire a détruit plus d’emplois qu’il n’en a créé, alors qu’habituellement, la création d’emplois dans les services permettait de compenser leur destruction dans l’industrie.

La semaine dernière, les autorités américaines ont encore fermé cinq banques. Les banques en difficulté outre-Atlantique sont plus de 400. La crise financière n’est donc pas terminée. La crise sociale elle, malheureusement, n’en est qu’à ses débuts. Le chômage, malgré l’injection massive d’argent public dans le circuit économique, va encore s’aggraver.

Quand les entreprises ne pourront plus avoir recours au chômage partiel, au repos forcé, aux formations, quand leur trésorerie sera vide, il ne leur restera pour survivre pas d’autre choix : licencier plus encore ou partir produire dans des pays où la main d’œuvre est meilleur marché. Déjà les plans sociaux ont été 3 fois plus nombreux cet été que les années précédentes.

Quant à la situation budgétaire de l’État, elle n’a jamais été aussi dramatique : le déficit atteint des abysses inégalés : plus de 7 % du PIB pour 2009, c’est-à-dire plus de 7 % de l’ensemble des richesses produites dans notre pays. Ce déficit atteint déjà plus de 120 milliards d’euros, sans compter celui des collectivités territoriales, autour de 5 milliards, ni le trou de la Sécurité sociale, autour de 20 milliards d’euros cette année, et attendu à 30 milliards l’an prochain. Situation tellement critique que la Cour des comptes pense qu’il est inévitable d’alourdir plus encore les cotisations sociales pour sauver la Sécu !

Les réponses apportées par le gouvernement pour remédier à cette crise aiguë sont au nombre de trois : taxer, taxer et taxer !

Nous apprenons presque quotidiennement la création de taxes nouvelles et l’augmentation de celles déjà existantes, telles que les impôts locaux qui s’alourdissent encore de 8 % en 2009. Une des dernières en date : une nouvelle taxe sur les revenus mobiliers pour combler le trou de la Sécurité sociale.

Les augmentations prochaines des taxes sur le tabac, sur les franchises médicales, sur les ordinateurs, sur la redevance télé sont déjà acquises.

Pour remplacer la taxe professionnelle, le gouvernement prépare la création d’une taxe sur les antennes de téléphone, sur le matériel roulant de la SNCF, les pylônes électriques, sur le foncier, la valeur ajoutée des entreprises. Pas plus tard qu’il y a 2 jours le gouvernement a annoncé qu’il envisage d’augmenter encore la part régionale de la TIPP.

Avec Sarkozy, ce n’est pas travailler plus pour gagner plus, c’est travailler plus pour être taxé plus !

La plus belle de ces créations reste tout de même la taxe carbone, alors que la France représente en tout état de cause moins de 1 % de l’émission mondiale de CO2, et que des milliers de scientifiques de premier plan réfutent l’hypothèse de la cause humaine du réchauffement climatique. Mais nul n’a le droit de contester la théorie officielle de ce réchauffement, même pas un scientifique, pourtant socialiste, comme Claude Allègre. Sur ce sujet comme sur d’autres dogmes scientifiques ou historiques, il est interdit d’émettre des doutes. Les enjeux politiques et financiers sont trop importants !

Notre temps est celui des mirages.

Aux dernières Élections européennes, nos explorateurs en science politique ont, dans le désert électoral, découvert « le Targui au litham vert ».

Il avait à leurs yeux le mérite de concilier les deux préoccupations de la classe politique : l’islamisme et le climatisme.

D’un coté, l’islamisme, d’exotique, devenu familier par la grâce d’une immigration massive, bondissant de mosquées en mosquées, à la conquête des villes et des campagnes, entrainant derrière lui la foule des fidèles du prophète, prosélytes d’une religion ancienne mais revenue à la mode dans les terres désertées par ceux du Christ.

De l’autre, le verdisme, religion nouvelle, elle, surfant sur les grandes peurs qui, de siècles en siècles, agitent nos sociétés humaines. Aujourd’hui, le mythique « réchauffement de la planète » incarné dans le paysage électoral récent par l’ancien gauchiste gouailleur devenu archéo-cons qui conduisait la liste dite « Europe-écologie », et qui s’impose dans les médias avec la force des idées prétendument nouvelles.

Or, faut-il le rappeler, l’écologie définie comme le rapport de la nécessaire harmonie entre l’homme, créature et la nature, est archétypiquement de droite. Ses promoteurs furent, au siècle dernier, le prix Nobel de médecine Alexis Carrel et le docteur Carton.

L’écologie est indiscutablement de droite parce qu’elle s’inscrit en force contre le dogme qui fonde la gauche et qui est la religion du progrès.

Or, les désordres de l’environnement sont le fait des progrès techniques et technologiques d’une activité économique anarchique conduite par un autre dogme impérieux du capitalisme, celui de la croissance.

C’est par un tour de passe-passe extraordinairement cynique que les héritiers des Grünen allemands, enfants naturels de la police politique communiste Est-allemande, la Stasi, ont pu avec la complicité des médias et la complaisance des politiciens occidentaux se présenter comme les défenseurs de l’environnement et du respect de la nature.

Notons que dans un mouvement parallèle, ce sont les gauchistes qui, en France en tous cas, se sont emparés de la défense des valeurs folkloriques comme en Bretagne.

Chargés de lutter contre la menace nucléaire (exclusivement américaine), les Grünen passaient sous silence la menace constituée par les 7 000 têtes nucléaires de l’arsenal soviétique.

Soyons bien clairs :
Nous considérons que les craintes des citoyens relatives à la nécessaire défense de la nature et de l’environnement sont, non seulement légitimes, mais doivent constituer un élément fort du programme national.

En revanche, nous ne nous sentons pas obligés de croire que le réchauffement climatique soit consécutif à un péché mortel de la civilisation humaine et, à ce titre, que chacun doit se courber sous la houlette des nouveaux grands prêtres, ni justifier des ascèses absurdes.

Qu’il faille préparer l’après-pétrole, certes. Le FN a été le premier à le proclamer et, à ce titre, rechercher des sources d’énergie alternatives. Le FN dans sa première brochure de propagande en 1973, l’affirmait clairement.

Mais faire une aveugle confiance à la Fée électricité, jusqu’ici principale alternative proposée, c’est, s’il s’agit de centrales à charbon ou à fuel, remplacer un cheval borgne par un aveugle.

S’il s’agit du nucléaire, la prolifération du nucléaire même civil, comporte des risques immenses d’accidents dont les conséquences mortelles peuvent s’étendre sur des siècles sans parler des problèmes posés par les approvisionnements et les déchets.

Ces dérives terrifiantes ne sont-elles pas, d’ailleurs, les fruits empoisonnés du mondialisme.

La production organisée par les multinationales dans les pays à plus bas salaires, génère un trafic démesuré, source de pollution aggravée. C’est le mondialisme et ses complices, qui en détruisant les économies nationales ont provoqué le
s migrations géantes d’esclaves modernes volontaires.

Ils sont les plus grands pollueurs du monde, non seulement des paysages naturels, des corps, mais aussi des esprits et des âmes par leurs monopoles médiatiques et financiers.

Au fur et à mesure que nos sociétés se détachent de Dieu, on veut les soumettre aux dogmes historiques ou climatiques.

Honte à celui qui ne croit pas, malheur à celui qui doute publiquement, dénoncé par les sectes antiracistes, dûment organisées financièrement et inconstitutionnellement par l’Etablissement.

Il est livré par les médias à la vindicte populaire, puis au bras séculier des magistrats, chargés, en le ruinant, de dissuader ceux qui auraient l’audace de le suivre.

A peine, le coupable peut-il, s’il se renie, échapper à la persécution en battant sa coulpe, comme un vulgaire Ministre.

C’est dans ce climat de contrainte morale et spirituelle que se déroule le processus qui conduit notre pays à la ruine, et son peuple, à la servitude.

Au pas, Camarades, au pas et silence dans les rangs !!!

La part est ainsi faite belle aux truqueurs et aux menteurs et autres histrions qui peuvent s’en donner à cœur joie, sûrs de n’être contredits que par des compères admis à la Cour des Droits de l’Homme.

Mais concernant la taxe carbone, le matraquage fiscal supplémentaire qu’elle représente aura des conséquences néfastes sur l’industrie automobile, qui fait vivre aujourd’hui des centaines de milliers de personnes en France. Dans ces conditions, Sarkozy ne manque pas de culot quand il va visiter Faurecia (avec d’ailleurs des figurants choisis notamment en raison de leur docilité : on est en pleine Union soviétique !).

Quant aux députés de la majorité, également à la recherche des milliards manquants, ils ne sont pas non plus à court d’idées, allant jusqu’a préconiser la disparition des billets de 500 euros pour lutter contre l’évasion fiscale !

L’avantage avec ces gens de l’UMP, c’est qu’avec eux, nous avons tous les jours la confirmation qu’en politique, le ridicule ne tue pas !

M. Hortefeux court après l’absolution de ce Grand Sanhedrin qu’est devenue la LICRA, après ses propos sur un jeune militant UMP arabe. Épisode incroyable où la police de la pensée s’est mise en branle à une vitesse folle pour défendre la nouvelle religion obligatoire qu’est devenu l’antiracisme. Intellectuels bien pensants, journalistes ambitieux, politiciens sans scrupules, tous ces nouveaux clercs ont hurlé au blasphème.

Tous, sauf Julien Dray, qui sachant son sort entre les mains du gouvernement a fait « montre » de plus de modération. Hortefeux, le ministre de l’Intérieur qui révoque un Préfet sans même l’entendre au motif qu’il aurait tenu des propos éventuellement racistes, se voit sommé de battre sa coulpe et de participer à quelques ruptures de jeûne du ramadan pour s’excuser.

Et quand Messieurs Woerth et Mitterrand qui se rendent à la fête communiste de l’Huma, se font copieusement insulter, M. Woerth ose tout de même déclarer qu’il y retournerait s’il était à nouveau invité ! Cela s’appelle du masochisme !

Et n’oublions notre emblématique Président :

– Il a donc instauré, au nom des promesses anti-fiscalistes de sa campagne, en 2 ans, 20 taxes nouvelles.

– Il nous a affirmé, sans rire, qu’il y avait 394 burquas en France. Pas une de plus, croix de bois, croissant de fer.

– Il est allé chercher à Malte, (peut-être pour devenir Chevalier) quelques dizaines de clandestins, qui, il est vrai, nous manquaient cruellement et qu’il a doté de toutes sortes d’avantages au nom des électeurs pigeons.

– Il a proposé d’augmenter le forfait hospitalier et le déremboursement des médicaments de confort (sic) pour faire semblant de combler le trou sans fond de la Sécurité Sociale quand 60 millions de cartes vertes sont en circulation pour 50 millions de bénéficiaires (et les 10 millions supplémentaires, hein ?).

– Et la relève est assurée : son fils, le Prince Jean (de Nagy Bosca), a commencé il y a peu un discours par : « en ce jour sacré de Ramadan » avant de conclure par un vigoureux inch Allah, sous les applaudissements de la jeune Madame, née Darty.

– Et que dire de la scandaleuse suppression des indemnités de retraite des mères de famille pour complaire à la ridicule remontrance de la Commission Européenne des Droits de l’Homme, de l’homme mais pas de la femme.

– Que dire des tests ADN soumis par son gouvernement au vote du Parlement croupion de Paris et pour lequel le Président a déclaré « tout le monde sait que les tests ADN ne servent à rien » et dont même, sa charmante épouse disait, il y a peu, qu’ils étaient dérisoires.

– Que dire du transfert des technologies militaires au Brésil sans garantie, ni même certitude d’une vraie commande.

– Et la suppression du juge d’instruction, véritable régression judiciaire pour nous aligner sur le système américain, un des plus injustes du monde, surtout pour les pauvres.

Peut-on avoir l’outrecuidance de se demander si la prolifération, sur nos écrans, des feuilletons judiciaires américains (au demeurant, assez bien ficelés), n’ont pas pour objectif de nous habituer aux techniques judiciaires d’Outre-Atlantique et de nous imposer la technique du plaidé coupable qui a l’avantage pour le pouvoir d’être complètement opaque.

A gauche aussi c’est la cacophonie totale : la guerre des petits chefs sans envergure et sans proposition nouvelle est le lot quotidien des socialistes.

En fait, il n’y a pas d’opposition à gauche, il n’y a que des crêpages de chignon. Dernier épisode en date : la triche pour l’élection d’Aubry : quel scoop ! Mais en réalité, ce que reproche Royal à Aubry ce n’est pas d’avoir triché, c’est d’avoir mieux triché qu’elle ! C’est dire l’idée que se font de la démocratie ceux qui l’ont pourtant tout le temps à la bouche.

En 88, à Marseille, Tapie disait à qui voulait l’entendre que le PS disposait dans chaque circonscription, d’un parachute de 1 200 voix.

A gauche de la gauche, la surenchère trotskiste pourtant montée en mayonnaise par le gouvernement pour affaiblir plus encore les socialistes, n’a pas pris. En revanche, l’opération a parfaitement fonctionné avec les Verts qui ont, par exemple, en Ile de France, fait plus de voix que le PS, lors des européennes ! Sarkozy tentant ensuite de récupérer une partie de cet électorat par le biais de mesures prétendument écologistes telles que la taxe carbone ou la promotion médiatique de Cécile Duflot.

Au centre, alors là, on hésite entre le chagrin et la pitié : Bayrou, tel l’âne de Buridan, tergiverse entre l’avoine rancie du centre droit et l’eau croupie du Parti socialiste. Personne, et surtout pas ses électeurs, ne sait plus où il se situe, et s’il faut considérer le modem comme un allié potentiel des socialistes ou de l’UMP.

Quant aux souverainistes de droite, il ne reste plus que Dupont-Aignan, c’est à dire pas grand monde, M. de Villiers ayant décidé de tomber le masque et de rejoindre le comité de liaison de l’UMP ! Lui qui n’a eu de cesse de critiquer avec une violence verbale inouïe Sarkozy et son gouvernement, vient de retourner sa veste, toute honte bue !

Par conséquent, chers camarades, les perspectives politiques pour le Front National sont excellentes :
Nous avons vu juste, une fois de plus, avant tout le monde, sur tous les maux qui allaient frapper notre pays.

Le FN est en passe de retrouver le rang qui est le sien, pour la défense des Français d’abord, Français menés à l’abattoir par des partis politiques discrédités, dans une France de plus en plus malade. La question n
’est plus de savoir quand nos compatriotes vont se rendre compte de la nocivité de Sarkozy, mais comment persuader les déçus du sarkosisme de ne pas se laisser aller à l’abstentionnisme, d’exprimer au contraire leur mécontentement par le seul vote à la fois de protestation et de proposition pour une France retrouvée : le vote Front National.

Nos concitoyens le savent et par votre travail, les listes de résistance nationale que nous présenterons aux élections du printemps prochain entreront en force dans les hémicycles régionaux.

En ce qui me concerne, d’aucun, sans vergogne, célébrent déjà mes obsèques politiques alors qu’on m’accorde pourtant, encore, bon pied, bon œil (sic). Je suis toujours Président du Front National et si Dieu me prête vie, ainsi qu’à eux, je leur donne donc rendez-vous au printemps 2011.

D’autant que je viens de resigner avec mes électeurs du Sud-Est, un engagement de 5 ans au Parlement Européen et que je suis en campagne pour postuler pour 6 ans dans la région PACA.

« Palsambleu ! Planter passe encore, mais bâtir à cet âge », clament les cuistres qui ne se doutent pas qu’ils ont, peut-être, rendez-vous avec la Camarde.

Amis et Camarades, si le spectacle de la ruine de la France, vous enrage comme moi, alors sortez de votre réserve, empoignez moi la lance, la ronde, ou bien l’écu, dégainez les rapières et courez à la bataille pour la France, la seule qui vaille d’être livrée, et puisqu’il s’agit des Régions, et donc des Provinces de France, réveillez les Bretons et les Basques, les Picards, les Normands, les Flamands de la terre et des vagues, les filles et les fils de Champagne, de Bourgogne, de Lorraine et d’Alsace, du Languedoc et de Provence, de Savoie et de Gascogne, du Roussillon et de Touraine, les Manceaux, les Comtois, les Limougeauds, les Auvergnats et ceux des iles d’au-delà des mers, les Corses, les Antillais, ceux de l’Océan Indien, de l’Océan Pacifique. Pour ce qui est des Franciliens, n’hésitez pas à taper fort sur vos tambours, car ils ont l’oreille dure et l’urne molle.

Appelez à la rescousse les paysans, les pêcheurs, les ouvriers, les artisans, ceux qui ont des diplômes et ceux qui n’en ont pas, ceux qui ont du travail et ceux qui n’en ont plus ou pas encore, les fonctionnaires et les contribuables, les artistes, aussi, qu’ils soient joueurs de biniou ou de cabrette ou qu’ils soient des excités de la pop, les anciens et les jeunes, les pères et les mères et même les grands-pères. Allez enfants de la Patrie !

Allez enfants de la Patrie, il va y avoir festival de horions et il n’y en aura pas pour tout le monde.

De là haut, les saints et les anges, ceux qui croyaient et ceux qui doutaient mais qui y sont parce qu’ils ont tout donné pour vous, leurs enfants, qui ont risqué crins et poils pour vous garder, libre et prospère, le plus beau pays du monde, le votre : la France.

Avec Jeanne et Geneviève, Catherine et Bernadette, Michel et Louis, avec les vaincus d’Azincourt et de Sedan, les vainqueurs de Verdun, les sacrifiés de Dien Bien Phu et les trahis d’Algérie, les héros morts pour leur combat, les martyrs des cachots, les victimes des pelotons, les veuves murées dans leur chagrin, les enfants perdus. Ils chantent avec vous le grand requiem de guerre et le te deum de la victoire !

Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté, liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs (bis)
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire.

VIVE LA FRANCE !
VIVE LE FRONT NATIONAL !

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