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Bien sûr, ça n’a rien à voir. Bien sûr, on est sûr de rien, si c’est Intermarché qui a organisé la claque de M. Chatel ou si c’est M. Chatel qui a organisé la claque chez Intermarché. Sauf qu’il faudrait être un lapin de six semaine, ou réfléchir comme un bac à douche, comme dit mon pote Didier, pour penser que M. Chatel n’était pas au courant. M. Chatel : l’homme qui avait présenté au Sénat l’amendement ConfoKea, présenté par Mme Debré, sur la base d’informations inexacte, et que le Sénat avait voté, abrogation rejetée par l’Assemblée (voir cet article). L’homme qui disait que le travail du dimanche représentait 2 ou 3 % de CA en plus, sans parler des 14% de charges en plus (voir cet article), l’homme qui soutenait les manifestants mercenaires des enseignes délinquantes (voir cet article) devant l’Assemblée, et qui est même allé soutenir chez eux les délinquants, avec son ami M. Xavier Bertrand (voir cet article), qui avait accompagné d’un interview le sondage bidonné du JDD (voir cet article). Monsieur Chatel serait-il un personnage douteux ? |
Des employés d’Intermarché ont été invités à se rendre à la visite du ministre. Celui-ci nie avoir été mis au courant… On fait le point sur l’affaire
Depuis lundi, le ministre de l’Education nationale est au centre d’une polémique à la suite d’une visite dans un supermarché.
Qu’est-ce qui s’est passé?
Lundi, Luc Chatel s’est rendu à l’Intermarché de Villeneuve-le-Roi (Val de Marne). Il s’était déplacé pour constater les effets des mesures spéciales rentrée sur les prix des produits « essentiels » aux cartables des enfants.
Et qu’est-ce qui fait polémique?
Le ministre s’est adressé à une cliente un peu particulière: une conseillère municipale de la ville UMP de Vulaines-sur-Seine, distante de 50 kilomètres. D’après un journaliste de France Inter présent sur place, elle aurait dit être là « par hasard ».
Autre bizarrerie: alors que les rayons sont un petit peu dégarnis en cette matinée du 17 août, des journalistes remarquent des clientes qui « se saisissent de quelques affaires au rayon des fournitures scolaires, mais au lieu de continuer à faire leurs courses, elles restent là, à attendre en rang d’oignons« , rapporte Libération.
Certains journalistes s’intérrogent sur la bonne foi du ministre. Est-ce lui qui a organisé la présence de ces clientes?
Interrogé sur France 3, Luc Chatel s’est défendu d’avoir organisé la présence des ces personnes. « C’est grotesque, on n’a pas besoin d’eux. On ne va quand même pas interdire aux militants UMP d’aller dans les magasins. J’ai autre chose à faire que d’aller faire la claque dans les magasins. »
Finalement, Intermarché dit avoir tout organisé
Dans un communiqué de presse publié mercredi, la direction d’Intermarché a expliqué que les clientes présentes étaient des employées d’Intermarché spécialement invitées par l’enseigne. Intermarché explique que « ni le ministre ni ses collaborateurs (n’ont) été associés ni même informés » de cette initiative.
La conseillère municipale interogée par le ministre est en fait comptable dans l’entreprise. RMC s’est procuré le document diffusé en interne par Intermarché, qui convoque 12 salariés et leur indique comment se rendre au supermarché.
Des questions restent tout de même en suspens…
– Pourquoi Virginie Meyniel aurait dit à une journaliste de France Inter être là par hasard, alors qu’Intermarché a ensuite précisé que cette comptable de l’enseigne avait été invitée?
– Pourquoi Intermarché aurait-il convoqué des employés sans en prévenir le ministre?
– Pourquoi Luc Chatel aime tant Intermarché, se demande Birenbaum sur Le Post? Il rappelle qu’il y a moins de 6 mois, le ministre, alors secrétaire d’Etat à l’Industrie et à la Consommation, s’était rendu chez les mousquetaires à Gif-sur-Yvette dans l’Essonne.
(Source: RMC)