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Une délégation de trois personnes appartenant au collectif saintais pour le repos dominical a rencontré hier matin le sous-préfet de Saintes, Jacques Lauvergnat. Ils lui ont remis une pétition contenant environ un millier de signatures qui a circulé à partir du mois de décembre dernier.
Pour marquer le coup, la douzaine de membres représentants les structures affiliées au comité (1) ont symboliquement dressé une table devant la sous-préfecture. Et l’ont recouverte d’une nappe sur laquelle était inscrit « repos dominical pour le comité ». Avant d’y disposer des feuilles enroulées sur lesquelles avait été inscrit le nom des membres du collectif.
Craintes
Créé l’année dernière, ce collectif milite ouvertement pour le maintien de la loi actuelle stipulant que le travail le jour dominical est interdit, en dehors de six dérogations « qui offrent la possibilité pour les patrons de faire travailler six dimanches par ans leurs employés », explique Philippe Debert, l’un des porte-parole du comité qui fait part de sa crainte qu’un projet de loi n’accorde des dérogations supplémentaires. « Le repos le dimanche constitue l’équilibre du socle social, assène-t-il. Il doit être réservé à la vie de famille, à la fête, au sport ».
Après la pétition, le comité vient de prendre une nouvelle initiative. Il appelle « les personnes qualifiées, c’est-à-dire responsables d’associations, représentants d’organisations, élus, curés », à signer une motion pour « réaffirmer la volonté de préserver le repos dominical comme moment social partagé ». Disponibles auprès de chaque organisation adhérente au comité, les motions devraient faire l’objet d’un nouveau dépôt auprès du sous-préfet à la fin de l’été.
(1) – Action catholique ouvrière, SCEN CFDT, FSU, Défis, Union locale CGT, CGT Carrefour, CGT Caisse primaire d’assurance-maladie, CGT Coop Atlantique, INDECOSA, Gauche alternative 17, PCF, NPA, PS
Auteur : David Briand