Salariés-mercenaires, le retour.

Les producteurs de tomates ont lancé une mode, celle de bloquer les préfectures avec des tas de tomates. Mode reprise par les salariés-mercenaires de Leroy-Merlin, qui, créatifs, utilisent du sable à la place des tomates.

Mais trois différences, au moins, les séparent :

1 – les producteurs de tomates ne viennent pas exiger de dérogations illégales, au mépris de tous ceux qui respectent la Loi;

2 – les tomates appartiennent aux producteurs (Qui paye le sable jeté sur la voie publique et les camions de transport ? Les salariés de Leroy-Merlin ? Permettez nous d’en douter. En revanche, c’est le contribuable qui paiera le nettoyage.)

3 – les producteurs de tomate ne sont pas les mercenaires des intérêts commmerciaux des grandes enseignes.

Le Parisien, 1/10/08

CERGY, HIER, 6 H 30. Les salariés du dimanche en colère multiplient les actions devant la préfecture du Val-d’Oise. Après s’être enchaînés jeudi dernier, les Leroy Merlin ont déversé hier, à l’aube, des tonnes de sable devant les différentes entrées du bâtiment. « Nous voulons protester contre l’inertie du préfet à qui nous demandons un entretien depuis le mois de mars.
Jusqu’à présent, nous n’avons pu rencontrer que ses collaborateurs, ce qui n’a abouti à rien », explique Yveline Collet, du magasin de Montsoult. Les Leroy Merlin, soutenus par les salariés du Grand Cercle d’Eragny-sur-Oise, souhaitent obtenir la dérogation pour pouvoir ouvrir légalement le dimanche en attendant qu’un projet de loi soit étudié. « Notre pouvoir d’achat en dépend ainsi que l’emploi de 150 étudiants du Val-d’Oise menacés d’être licenciés », avancent-ils.

 

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